Faire le point sur : infection, dermatologie, épidémiologie, définition de cas, circuit de dépistage obligatoire, rôle de l’ARS, vaccination.
Réaliser un retour sur l’expérimentation de la vaccination en officine.
Elargie à la santé sexuelle.
Téléchargez les présentations PPT :
(27/09/22 – Source : Ministère)
Accédez à la liste des centres : https://www.sante.fr/ressources/iframe-5731993?partenaire=ARSHautsDeFrance&s=300&l=500&xl=700&o=Hauts-de-France
(27/09/22 – Source : Ministère)
Par DGS Urgent du 12/09/2022, il est rappelé la nécessité pour les médecins de déclarer les cas confirmés et probables de monkeypox, ainsi que les cas possibles qui ne sont pas systématiquement testés en cas de diagnostic clinique suffisamment évocateur dans un contexte d’exposition à risque (partenaires sexuels multiples, HSH, retour d’un voyage dans un pays d’Afrique ou le virus MKP circule habituellement) et après exclusion des diagnostics alternatifs.
Ces déclarations doivent se faire via le CERFA réglementairement en vigueur. La version antérieure ne doit plus être utilisée.
Le modèle du nouveau CERFA (12218*03) est fixé par l’arrêté en date du 25 août 2022.
Il est disponible au lien suivant, avec la nouvelle conduite à tenir et la notice d’aide au remplissage de la fiche DO :
https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cas-de-variole-du-singe-point-de-situation-au-8-septembre-2022
(27/09/22 – Source : Collège de médecine générale)
Pour rappel, la transmission inter-humaine peut se faire par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons) ou le contact avec l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). La contagiosité débute dès le premier jour des symptômes, impliquant un isolement du cas pendant 3 semaines à compter de la date de début des signes.
Ainsi, tout tableau clinique compatible, en particulier une éruption évocatrice, doit faire évoquer le diagnostic. A contrario de la varicelle, une seule poussée est généralement observée, et les vésicules peuvent être présentes sur les paumes et la plante des pieds. Les personnes immunodéprimées, les jeunes enfants, et les femmes enceintes sont à risque de forme grave.
La mission nationale de coordination opérationnelle du risque épidémique et biologique (COREB) a mis en ligne sur son site un diaporama de l’état de connaissance sur Monkeypox à destination des professionnels de santé.
Si vous recevez un patient présentant un tableau clinique évocateur de la maladie, nous vous remercions de prendre l’attache de l’infectiologue de votre territoire pour la suite de la prise en charge, les prélèvements étant actuellement réalisés au sein des centres hospitaliers avec une capacité d’infectiologie. Téléchargez ici la liste des différentes structures prenant actuellement en charge les patients. Les analyses sont toutes réalisées au CHU de Lille et au CHU d’Amiens, seuls établissements disposant à ce jour des équipements et autorisations nécessaires.
https://www.urpsml-hdf.fr/wp-content/uploads/2022/07/def_cas_CAT_monkeypox_08072022.pdf
Conformément aux avis du HCSP, dans la situation où un traitement est à envisager pour un patient atteint d’une forme grave de la maladie (après discussion collégiale, en fonction de la symptomatologie, des complications et du terrain du patient), le Tecovirimat est le traitement à utiliser en première intention.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a mis en ligne sur son site internet deux notesd’information relatives au traitement par tecovirimat à destination des professionnels de santé et des patients.
La mise à disposition de ce traitement, à compter de la semaine prochaine, doit faire l’objet d’une validation par la DGS. Les établissements de santé qui souhaiteraient disposer du traitement pour l’un de leur patient devront solliciter les ARS, qui solliciteront à leur tour la DGS. Une fois la demande validée, le traitement sera acheminé par SpF sous 24h.
La HAS ne recommande pas à ce stade la vaccination systématique en préexposition des professionnels de santé, du fait des mesures d’hygiène habituelles et du port d’équipement de protection individuelle permettent de se prémunir d’une infection. Une vaccination au cas par cas pourra cependant être envisagée.Pour rappel, le schéma vaccinal comprend 2 doses à 28 jours d’intervalle (ou 1 dose unique pour les personnes ayant déjà été vaccinées contre la variole, et 3 doses pour les personnes immunodéprimées). La HAS précise que les vaccins Imvanex et Jynneos sont interchangeables.La vaccination ne confère pas une protection immédiate, aussi il est important de continuer à éviter tout contact à risque avec une personne infectée par le virus Monkeypox ou suspectée de l’être.Pour faire suite à cet avis de la HAS, en lien avec le Ministère, les ARS organisent actuellement l’ouverture de lieux dédiés à la vaccination contre le virus Monkeypox pour renforcer l’offre de vaccination pour :
Des informations sur la vaccination (notamment la liste des lieux dédiés et leurs coordonnées pour la prise de rendez-vous) sont disponibles sur le site web de l’ARS.