Lorsque la consommation d’alcool est supérieure au seuil conseillé, le patient arrive à un usage problématique d’alcool. Ces « mésusages » peuvent être considérés à risque, nocifs (conséquences physiques, psychiques et sociales), ou dépendants. Cela concerne 25 % des hommes et 10 % des femmes.
Dans 50 % des décès suivant une consommation d’alcool, l’usager n’était pas dépendant.
L’objectif de cette action était
*(Médecins généralistes, cardiologues, gynécologues, pneumologues, stomatologues, gastro-entérologues, ORL, chirurgiens- dentistes, pharmaciens, infirmiers, masseurs- kinésithérapeutes et sages-femmes)
Les attachés d’information de votre URPS se sont rendus aux cabinets des professionnelsde santé afin d’y conduire des entretiens semi- directifs
Verre standard avec 10g d’alcool.
Attention, les doses maisons ont tendance à plus doser que les verres standards
Si une consommation à risque n’est pas associée à une dépendance, demander au patient de modifier son comportement (avec par exemple des exercices physiques et un régime) est suffisant. L’arrêt brutal de consommation n’est pas obligatoire. Un changement dans les habitudes réduit les risques et retarde la prise de traitement. Pour cela une intervention brève peut être efficace, mais il faut que le patient soit prêt à écouter. Sinon il est possible de lui proposer un entretien plus tard.
Si le patient subit déjà des dommages somatiques, psychiques ou sociales, il est confronté à un usage nocif, et parfois même dépendant. Dans ce cas, la motivation pour l’usager est de voir une amélioration des symptômes et des troubles liés à l’alcool.
Somatiques :
Psychologiques :
Sociales :