(28 décembre – Source : HCSP)
Le 24/12 (oui, oui, le 24…), le HCSP a publié ses recommandations datant du 09/12 et relatives aux conditions sanitaires pour les regroupements familiaux et/ou amicaux à l’occasion des fêtes de fin d’année dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19.
Cet avis concerne les regroupements lors des fêtes de fin d’année de Noël et du Jour de l’an, aussi bien en famille qu’entre amis dans l’espace clos privé ou public. Certaines recommandations, notamment celles concernant les mesures barrières lors des repas, peuvent aussi être recommandées dès le 15 décembre et tant que le risque de troisième vague n’est pas écarté.
Le HCSP souligne qu’au regard du risque important de transmission du SARS-CoV-2 pendant les fêtes de fin de l’année 2020, et de regroupements dans les lieux clos, les recommandations (mesures de prévention de la doctrine du HCSP) ne peuvent être efficaces que si elles sont toutes et très largement respectées. La revue de la littérature montre que le taux d’attaque intrafamilial est élevé dans les foyers à partir d’un cas index positif.
Le HCSP souligne que les risques de contamination sont liés à cinq paramètres :
Le HCSP précise qu’il est difficile d’établir une jauge de convives (entre 6 et 10 adultes) au sein d’une habitation ou d’un lieu de regroupement car celle-ci dépend des facteurs suivants :
Les recommandations suivantes s’appliquent aux regroupements familiaux et/ou amicaux autour des fêtes de Noël et du Jour de l’an, même si le risque de transmission lié à ces évènements peut être sensiblement différent du fait de la nature même des regroupements, du nombre de personnes et des comportements. Les mesures proposées sont à décliner et à adapter en fonction des conditions de regroupements familiaux/amicaux. Elles doivent être perçues comme bénéfiques et permettant de passer des fêtes de fin d’année en famille ou entre amis de façon sereine et sécurisée pour éviter au maximum la circulation intrafamiliale et entre ami(e)s du virus et pour réduire le risque d’infection chez les personnes vulnérables.
Une communication adaptée envers la population, courte, précise et pédagogique est indispensable pour :
Elle doit être relayée, de manière totalement cohérente, par tous les professionnels sanitaires et sociaux mais également, de manière exceptionnelle, par d’autres canaux (ex. commerces, locaux des professionnels de soin, mairies, presse écrite et audiovisuelle, etc.). Elle doit s’étendre jusqu’à l’intérieur des foyers familiaux et dans les lieux de regroupements festifs.
L’impact psychologique et les conséquences en termes de santé mentale doivent être pris en considération en cette période de pandémie et de déconfinement partiel. Ces recommandations s’adressent à la population et aux citoyens dans leur intimité lors de retrouvailles familiales ou amicales. Elles n’auront un impact bénéfique que si elles sont comprises et acceptées par la population.
Le HCSP déconseille les regroupements familiaux et/ou amicaux :
Le HCSP déconseille strictement la participation aux regroupements familiaux et/ou amicaux des convives :
Avant le regroupement familial et/ou amical, de :
Pendant le regroupement familial et/ou amical :
Ces recommandations, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, peuvent évoluer en fonction de l’actualisation des connaissances et des données épidémiologiques.
Communiqué de presse – 11 décembre 2020
L’ARS (Agence Régionale de Santé), l’Assurance Maladie, le CPias, la CozREB, le CRAIHF, France Assos Santé, l’Ordre des Médecins et les URPS Biologistes, Chirurgiens-Dentistes, Infirmiers, Masseurs-Kinésithérapeutes, Médecins, Orthophonistes, Orthoptistes, Pharmaciens, Podologues, Sages-Femmes des Hauts-de-France souhaitent partager des clés de compréhension :
Si c’est votre 1er test positif, vous êtes porteur du virus et vous devez vous isoler 7 jours et malheureusement renoncer aux festivités pour protéger vos proches.
Le test est négatif, cela ne permet pas d’être sûr que vous n’êtes pas porteur. Il existe un nombre important de faux négatifs. Vous pourriez croire, à tort, que vous ne faites courir aucun risque à vos proches. Et vous pouvez également être en contact avec le virus entre le moment où vous avez fait le test et le moment de rencontre que vous avez prévu.
Vérifier si vous avez eu un contact ancien avec le virus. Ils ne permettent pas de savoir si vous êtes contagieux ou non. Le risque de nouvelle contamination n’est pas exclu.
Les principaux symptômes, combinés ou isolés, de l’infection par la Covid-19 sont : une fièvre ou sensation de fièvre, des signes respiratoires (une toux, essoufflement, sensation d’oppression dans la poitrine) ; des maux de tête, courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte (brutale) de l’odorat, une disparition du goût, ou une diarrhée.
Dans les formes plus graves : difficultés respiratoires pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation voire au décès.
Pour une personne âgée, l’entourage peut constater une altération brutale de l’état général, l’apparition ou l’aggravation des capacités mentales, un état de confusion, des chutes répétées, une aggravation rapide d’une maladie déjà connue.
Dans tous les cas, il est indispensable de maintenir les gestes barrières :
Se laver fréquemment les mains (au savon ou avec une solution hydro-alcoolique) et ne surtout pas mettre de gants : il est tout-à-fait possible d’avoir des dépôts de postillons contaminés sur les mains, il est donc important de se les laver, non seulement en arrivant dans tout nouveau lieu, mais également avant de manipuler son masque, après l’avoir touché ou enlevé, et, de manière générale, dès qu’il y a un risque de toucher une porte d’entrée du virus comme son nez pas exemple.
Porter des gants est inutile, et même à risque de dissémination du virus et de tous les autres microbes, qui pullulent dessus et dessous ! La peau des mains est la meilleure barrière naturelle et en plus vous pouvez la lavez aussi souvent que vous voulez
Pour des fêtes réussies : même testé(e), les gestes barrières sont à conserver !
(23 décembre – Source : ARS)
Consultez la page Pour vos patients
A l’approche « des fêtes de fin d’année », nombre de nos concitoyens s’interrogent sur la conduite à tenir pour se protéger soi-même, mais aussi les autres, dans ces moments traditionnellement festifs où familles et amis se retrouvent. Les efforts entrepris ces dernières semaines par la grande majorité des français, qui ont compris l’importance des mesures barrières et les ont bien appliquées dans leur vie sociale, professionnelle et familiale, ont permis une baisse significative des nouveaux cas d’infection et des hospitalisations dans notre pays après plusieurs semaines d’un confinement aménagé.
Cependant, le plateau observé aujourd’hui sur le nombre de nouvelles contaminations et la situation dans d’autres pays européens nous incitent à la plus grande prudence. L’équilibre est fragile et nous pourrions tous, si les efforts se relâchaient pendant cette période particulière, en supporter rapidement les conséquences, qu’elles soient sociales, économiques, culturelles ou en termes de santé physique et mentale. Il est donc urgent que chacun soit informé et aidé au mieux dans sa conduite à tenir individuellement ou en famille. C’est l’objet de cette note qui a pour ambition principale d’aider de manière pragmatique nos concitoyens, en répondant à leurs interrogations légitimes et les accompagner ainsi pendant cette période de fêtes pour limiter les risques de contamination, la diffusion virale et protéger en particulier les personnes âgées ainsi que les plus fragiles.
Le Conseil scientifique a rappelé, dans son avis « Disponibilité des tests rapides : définir une stratégie de tests » du 14 novembre 2020, les 3 grands objectifs généraux à prendre en compte dans la réponse à la crise actuelle :
Dans tous les cas, il faut limiter au maximum les réunions familiales et amicales en particulier durant cette période de fin d’année en en discutant les raisons avec son entourage. De plus, trois stratégies distinctes et non-exclusives ont été identifiées par le Conseil scientifique :
Le HCSP rappelle que les mesures de prévention de la diffusion virale ne peuvent être efficaces que si elles sont toutes et très largement respectées par tous.
Plusieurs pays européens interdisent certaines destinations à leurs ressortissants.
En France, aucune interdiction officielle n’a été prise.
Néanmoins, en tant que professionnels de santé, vous pouvez inviter vos patients à différer leur voyage de loisirs vers des pays où le virus circule de manière active ou à privilégier d’autres destinations dans l’immédiat.
Dans tous les cas, à leur retour, il est conseillé de réaliser un test RT PCR dès leur arrivée en France et à J+8.
Dans l’attente des résultats, ces patients doivent veiller à limiter leurs contacts et à appliquer de manière stricte les mesures barrière (distanciation, lavage des mains et port du masque).
(7 août – Source : ARS)
Pour limiter les risques d’importation de COVID 19, des mesures de contrôle sanitaire sont appliquées aux frontières depuis le 30 juillet.
Une instruction ministérielle du 30 juillet définit 3 catégories de pays : pays très rouges, pays rouges, pays verts. Le classement des pays dans les différentes catégories est susceptible d’évoluer.
Dans la région, les aéroports de Lille Lesquin et de Beauvais sont concernés. Les tests ont démarré le 1er août à Beauvais, la reprise des vols sur ces destinations est prévue à partir du 16 août pour l’aéroport Lille Lesquin.
(9 juillet – Source : Assurance Maladie)
Par arrêté du 8 juin 2020 relatif aux mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, un dépistage a été mis en place pour les voyageurs en provenance de la métropole et à destination de Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin, Saint Barthélemy et de la Réunion (Guyane et Mayotte ont été exclus du dispositif).
Le prélèvement peut être effectué dans : un laboratoire, cabinet du médecin, « drive », domicile du patient (y compris EHPAD)
Le prélèvement peut être effectué par : médecin, biologiste, IDEL ou infirmier salariée d’un laboratoire de biologie médicale + les étudiants en médecine et en soins infirmiers (sous réserve de certaines conditions).
La facturation se fera avec une transmission d’une feuille de soin électronique comportant cette fois soit le numéro d’AM du MT (ou du médecin désigné par le patient d’il n’a pas de MT) soit si le patient n’est pas ne mesure de désigner un médecin le numéro d4AM générique prescripteur AM 29199143 8, ET le NIR du patient s’il est connu (sinon le numéro suivant 1 55 55 55 CCC 023).
Par ailleurs, la loi de fin d’état d’urgence sanitaire, dès son entrée en vigueur (au plus tard le 10 juillet) et jusqu’au 30 octobre 2020, devrait rendre obligatoire le test avant départ pour se rendre dans les territoires d’Outre-mer et la quarantaine à l’arrivée sera supprimée. Cette information est à confirmer dès la publication officielle de ladite loi.
L’état d’urgence sanitaire étant prolongé en Guyane et à Mayotte, à ce jour, l’entrée sur le territoire reste subordonnée à un motif familial ou professionnel impérieux, compte tenu de la circulation active du virus. Les voyageurs arrivant dans ces territoires demeurent soumis à une quatorzaine stricte.
(21 juin – Source : HCSP)
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a été saisi pour recueillir des préconisations sur le dispositif de limitation des entrées qui pourrait être mis en place pour les personnes souhaitant se déplacer vers les Outre-mer d’une part, et la Corse d’autre part. Il en ressort les préconisations suivantes, au 1er juin 2020 :
(16 juillet – Source : HCSP)
Le HCSP évalue la pertinence de fixer à 11 ans la limite d’âge pour un dépistage de Covid-19 par RT-PCR pour entrer en Outre-mer.
Afin de contrôler l’épidémie de Covid-19 en Outre-mer, un dépistage par RT-PCR de SARS-CoV-2 réalisé 3 jours avant le départ est exigé à l’entrée de ces territoires à partir du 10 juillet 2020. Les situations épidémiologiques en Guyane et à Mayotte se distinguent de celles de la métropole, de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion du fait d’une circulation importante du SARS-CoV-2 et d’une tension sur l’offre de soins. Ainsi, il importe pour ces 2 départements, de veiller à ne pas aggraver la situation sanitaire par l’arrivée de voyageurs porteurs du SARS-CoV-2 pouvant impacter la situation épidémique et la tension sur l’offre de soins ou de voyageurs indemnes de Covid-19 mais à risque de formes graves en cas d’infection sur place.
Le HCSP recommande pour les enfants qui se rendent dans les départements d’Outre-mer de :
Cet avis concerne les enfants venant d’un autre département français mais les mêmes recommandations devraient s’appliquer pour toute personne arrivant dans les territoires d’Outre-mer, quel que soit son point de départ.
(16 juillet – Source : Ministère)
Mise à jour du 07/07/2020 : les personnes arrivant depuis l’un des pays suivants : Australie, Canada, Corée du sud, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Thaïlande, Tunisie, Uruguay ne font plus l’objet des restrictions motivées par la prévention du risque lié à l’épidémie de Covid-19 pour leur entrée sur le territoire métropolitain.
Cette liste fera l’objet d’une actualisation régulière, au minimum tous les 15 jours, en lien avec nos partenaires européens, en tenant compte de la recommandation du Conseil de l’Union européenne, de l’évolution de la situation sanitaire et du respect de la réciprocité.
En-dehors de ces pays, les voyageurs en provenance de l’extérieur de l’espace européen, se voient remettre à leur arrivée sur le territoire national, une information sur les conditions dans lesquelles une éventuelle quatorzaine volontaire peut être effectuée au domicile de leur choix ou, le cas échéant, dans une structure d’hébergement adaptée.
Il est fait appel au civisme et au sens des responsabilités des voyageurs pour mettre en œuvre les précautions sanitaires recommandées par les autorités.
Les restrictions à l’entrée sur le territoire mises en œuvre aux frontières intérieures de l’espace européen (États membres de l’Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Royaume-Uni, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, sont levées à compter du 15 juin 00h00. Il n’y a pas de quatorzaine en provenance de ces pays.
Jusqu’à nouvel ordre, les voyageurs en provenance du Royaume-Uni, quelle que soit leur nationalité, quel que soit le moyen de transport, sont invités à effectuer une quatorzaine volontaire.
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