(Source : Ministère – Mise à jour 11/12/2021)
Les personnes atteintes de comorbidité(s) sont les personnes :
Les pathologies à haut risque de formes graves sont :
Les personnes sévèrement immunodéprimées sont les personnes :
(20/06/2021 – Source : HCSP)
Dans un contexte de progression de la couverture vaccinale contre le Covid-19 chez les personnes en activité professionnelle, et compte tenu des données épidémiologiques, de l’efficacité des vaccins, de la moindre réponse immunitaire chez les personnes immunodéprimées, le HCSP recommande notamment s’agissant du retour au travail des personnes à risque de formes graves de Covid-19 :
Le HCSP rappelle que la vaccination est considérée comme complète à partir de 14 jours après la dernière dose.
(24/07/2021 – Sources : ANSM et Assurance Maladie)
Dans la continuité de son étude du 9 février 2021 sur les sur-risques d’hospitalisation et de décès hospitaliers liés à la Covid-19 durant la première vague de l’épidémie de Covid-19, le groupement d’intérêt scientifique (Cnam/ANSM) Epi-phare, renouvelle cette analyse à partir des données de la deuxième vague de 2020 (Téléchargez ici l’analyse) (1).
Ces nouveaux résultats sont comparés à ceux observés lors de la première vague, et mesurent notamment pour chaque vague : le risque d’hospitalisation pour Covid-19 et le risque de décès au cours du séjour hospitalier qui représente un indicateur clé de l’évolution de l’efficacité de la prise en charge médicale. Ils montrent que la mortalité à l’hôpital a diminué durant la deuxième vague, particulièrement chez les patients les plus jeunes.
Les facteurs de risque d’hospitalisation et de décès, quant à eux, restent sensiblement les mêmes entre les deux vagues :
L’étude permet également de lister 7 maladies particulièrement à risque et observées comme étant des causes de complications majeures :
En conclusion, les résultats de cette étude soulignent à nouveau l’impératif de freiner fortement la circulation du virus Sars-CoV-2 par la vaccination de l’ensemble de la population à partir de 12 ans pour faire face à la contagiosité élevée du variant Delta.
Les personnes hospitalisées lors de la 2ème vague étaient nettement plus âgées que celles admises à l’hôpital au cours de la 1ère vague : les 75 ans et plus représentaient 47 % des patients hospitalisés durant la 2ème vague, contre 39 % pendant la 1ère. Inversement, les 30 – 59 ans représentaient 21 % des hospitalisations lors de la 2ème vague contre 30 % durant la 1ère.
La baisse globale de la mortalité hospitalière, qui confirme l’amélioration des soins à l’hôpital pour Covid-19, est observée dans toutes les tranches d’âges.
La diminution de la mortalité à l’hôpital était particulièrement importante chez les patients plus jeunes. Elle était ainsi de 40 % pour les 30-59 ans, 30 % pour les 60-64 ans, de 25 % pour les 65-69 ans, de 29 % pour les 70-74 ans, de 17 % pour les 75-79 ans et de 9 % pour les 80-84 ans.
(1) Méthodologie de l’étude : réalisée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) (2), cette étude porte sur une cohorte de près de 67 millions de personnes, soit l’intégralité de la population française et couvre la période du 1er octobre 2020 au 15 décembre 2020. Durant ces deux mois et demi, un peu plus de 88 940 patients sans antécédents d’hospitalisation pour Covid-19 ont été hospitalisés en raison de ce virus, dont 16 894 en sont décédés à l’hôpital
(2) Le Système national des données de santé (SNDS) est un ensemble de bases de données strictement anonymes, comprenant toutes les données de remboursement de l’assurance maladie obligatoire, en particulier les données provenant du traitement des remboursements des soins de santé (feuille de soins électroniques ou papier) et des données provenant des établissements de santé (PMSI).Il couvre l’intégralité de la population française, soit 67 millions d’habitants, et a largement été utilisé en France afin de mener des études en pharmaco-épidémiologie
(26/02/2021 – Source : HCSP)
Dès le début de la pandémie de COVID-19, l’âge principalement, le genre masculin et diverses comorbidités ont été associés à des formes sévères de COVID-19.
L’Assurance Maladie a conduit une étude pour connaître sur des données françaises les facteurs de risques médicaux et socio-économiques associés au risque d’hospitalisation pour COVID-19 et à celui de décès hospitalier.
En France le SNDS, avec tous les remboursements et prestations de l’assurance maladie et les données hospitalières du PMSI, permet d’estimer les risques d’environ cinquante maladies ou états de santé pour l’hospitalisation pour motif principal ou relié au COVID-19 et le décès à l’hôpital pour COVID-19. Une cohorte a été constituée de toutes les personnes vivantes au 15/02/2020 et ayant eu au moins une prestation de soin remboursée dans l’année précédente. Des modèles de Cox à risques proportionnels ont été utilisés pour estimer par des hasards ratios (HR) les associations entre chaque comorbidité et le risque d’hospitalisation ou de décès pour COVID-19. Ces associations ont été réalisées avec ajustement sur l’âge et le sexe, puis avec ajustement multivarié incluant toutes les variables (hasards ratios ajustés HRa).
Dans une population de 66 050 090 personnes, 87 809 (134 pour 100 000) ont été hospitalisées pour COVID-19 entre le 15 février 2020 et le 15 juin 2020 et un sous-groupe de 15 661 (24 pour 100 000) sont décédés à l’hôpital.
Une forte augmentation du risque a été observée avec l’âge, atteignant un risque d’hospitalisation pour COVID-19 plus de 5 fois plus élevé et un risque de décès à l’hôpital pour COVID-19 plus de 100 fois plus élevé chez les personnes âgées de 85 ans et plus (risque absolu respectivement de 750 et 268 pour 100 000) par rapport à celles de 40-44 ans.
Les hommes étaient plus à risque d’hospitalisation pour COVID-19 (HRa 1,38 [1,36-1,40]) et de décès à l’hôpital pour COVID-19 HRa 2,08 (2,01-2,16) par rapport aux femmes. La quasi-totalité des affections chroniques étaient positivement associées à des risques accrus d’hospitalisation pour COVID-19 et de décès à l’hôpital, à l’exception de la dyslipidémie qui était associée négativement. Les associations les plus fortes étaient retrouvées pour l’hospitalisation comme pour le décès chez les personnes atteintes d’une trisomie 21 (7,0 [6,1-8,1] et 22,9 [17,1-30,7] respectivement), d’un retard mental (3,8 [3,5-4,2] et 7,3 [6,1-8,8] respectivement), d’une transplantation rénale (4,6 [4,2-5,0] et 7,1 [6,0-8,4] respectivement), d’une transplantation du poumon (3,5 [2,4-5,3] et 6,2 [2,8-14,0] respectivement), de mucoviscidose (3,7 [2,6-5,3] pour l’hospitalisation et en cours d’investigation pour le décès), d’insuffisance rénale chronique terminale en dialyse (4,2 [3,9-4,4] et 4,7 [4,2-5,2] respectivement) et de cancer actif du poumon (2,6 [2,4-2,8] et 4,0 [3,5-4,6] respectivement).
Les analyses stratifiées montraient des associations plus fortes chez les patients de moins de 80 ans entre les risques de forme sévère de COVID-19 et certaines maladies chroniques telles que le diabète ou le cancer. Les associations entre l’indice de défavorisation et le risque de COVID-19 (hospitalisation avec COVID-19 ou décès) étaient fortes en dessous de 80 ans avec un risque de décès multiplié par deux chez les plus défavorisés par rapport au plus favorisés.
Cette étude de cohorte nationale permet de confirmer des associations avec la plupart des maladies et états de santé en France et de fournir des données sur des conditions de santé moins fréquentes, utiles en particulier pour cibler les populations prioritaires lors des campagnes de vaccination.
(04/07/2021 – Source : HAS)
Au regard des résultats de l’analyse relative aux facteurs de risques associés à la précarité et aux expositions professionnelles et rappelant les points clés de ses recommandations relatives aux modalités de mises en œuvre de la campagne de vaccination, la HAS souhaite particulièrement insister sur les enjeux liés à :
L’information sur l’intérêt de la vaccination et les modalités d’accès à cette dernière doit diffuser largement aussi bien auprès des professionnels de santé, des différentes communautés professionnelles (au sein des CME notamment) que des associations d’usagers.
Les mois précédents ont été marqués par une évolution rapide de l’opinion en faveur des vaccins, dont la sûreté et l’efficacité ont été confirmées avec le recul. C’est pourquoi la HAS considère que l’incitation et la conviction sont les approches les plus pertinentes pour améliorer encore la couverture vaccinale et lutter contre la résurgence de l’épidémie. Elle recommande le maintien et l’amplification de toutes les politiques « d’aller vers » les publics les plus fragiles et les plus vulnérables. Mais face au risque épidémique et à la lumière des données disponibles sur la protection des vaccins contre la transmission, la HAS considère que la vaccination des professionnels de santé et plus généralement de ceux qui sont en contact avec des personnes vulnérables revêt un enjeu éthique autant que de santé publique. Il y a donc un impératif que leur couverture vaccinale progresse rapidement, sans quoi, face à une résurgence épidémique, la question de l’obligation vaccinale doit être rapidement posée en tout premier lieu pour les professionnels du secteur sanitaire, social et médico -social qui ont été les cibles prioritaires de la vaccination dans les premières phases de la vaccination.
En fonction de l’évolution du contexte épidémique et en cas de progression insuffisante de la couverture vaccinale, la réflexion sur l’obligation vaccinale pourrait s’étendre à l’ensemble de la population.
La HAS continue d’adapter ses recommandations sur la stratégie vaccinale contre la covid-19 compte tenu de l’évolution des approvisionnements en vaccins et de l’actualisation des connaissances.
(23/12/2020 – Source : Légifrance)
Le 20 décembre un nouveau décret instituant une nouvelle consultation de prévention destinée aux personnes exposées au Coronavirus SARS-COV-2 est paru au Journal officiel (Téléchargez le décret). Accessible aux médecins traitants ou à défaut à tous les médecins, elle peut faire l’objet d’un remboursement par les CPAM d’un montant de 40,02€ soit un coefficient multiplicateur de 1,74.
Ce décret fait suite à la publication par la HAS le 3 décembre dernier d’une fiche (Téléchargez la fiche) sous forme de trame permettant aux médecins d’établir un bilan personnalisé, d’identifier les situations à risques dans le contexte d’épidémie de SARS-Cov-2 pour les personnes vulnérables et de proposer des mesures de prévention adaptées à la situation individuelle de chaque patient.
Cette consultation ne peut être cotée qu’une seule fois par patient.
Bénéficiaires : personnes exposées au Coronavirus et
Conditions de réalisation :
A distance ou en présentiel, prise en charge par l’assurance maladie obligatoire en tiers payant intégral et aucun dépassement d’honoraires n’est autorisé.
Application :
Cotée « C1,74 », elle est utilisable entre le 21 décembre 2020 et le 16 février 2021.
Téléchargez le « modèle d’attestation d’isolement » dans la rubrique Outils pour votre pratique
(28/10/2020 – Source : Assurance Maladie)
L’Assurance Maladie a actualisé son dispositif d’indemnisation des arrêts de travail dérogatoires pour certains publics, notamment pour les personnes fragiles, créé dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19.
En date du 28/10, seules les personnes qui se trouvent dans l’une des situations médicales suivantes pourront être arrêtées et indemnisées :
En fonction de ces situations médicales et dans l’impossibilité pour le patient de poursuivre son activité en télétravail, le médecin peut établir :
Les patients vulnérables ne peuvent plus utiliser le site declare.ameli.fr pour déclarer un arrêt de travail.
(Mise à jour du 28/10/20 – Source : Assurance Maladie)
Attention, pour le personnel soignant des établissements de santé et médico-sociaux, les arrêts de travail sont établis par la médecine du travail ou la médecine de ville en l’absence de médecin du travail.
(Mise à jour du 28/10/20 – Source : Assurance Maladie)
Les personnes (salariées ou non salariées) qui cohabitent avec une personne vulnérable ne peuvent plus bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire indemnisé depuis le 1er septembre 2020.