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Neurologie

Epilepsie

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  1. Les patients atteints d’épilepsie ne sont pas à risque de développer une forme sévère de COVID-19 en l’absence de polyhandicap associé.
  2. Afin de protéger les patients d’une contamination, le maintien de la continuité de la prise en charge est assuré par le médecin traitant, au mieux par téléconsultation, en lien avec le neurologue ou le neuropédiatre.
  3. Au cours de la consultation de suivi, le médecin traitant questionne le patient sur : l’existence de crise (calendrier), l’observance du traitement (incluant comment le médicament est pris et la posologie), l’anxiété liée au contexte épidémique, les possibles troubles psychiatriques liés au confinement ou non, les effets indésirables des médicaments antiépileptiques.
  4. Le médecin traitant revoit avec le patient les stratégies pour le protéger d’une recrudescence des crises en insistant sur l’adhésion au traitement et en prescrivant les traitements adaptés pour les affections intercurrentes.
  5. L’hydroxychloroquine peut réduire le seuil épileptogène et provoquer des crises épileptiques.
Parkinson

Le 20/11/2020, la HAS a actualisé ses Réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 – Suivi des personnes atteintes de maladie de Parkinson. Ces réponses rapides visent à assurer la continuité de la prise en charge des patients avec maladie de Parkinson en période épidémique à domicile (patient non institutionnalisé), avec ou sans infection à COVID-19.

Ces réponses rapides sont élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication, elles sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

L’essentiel :

  • Réponse rapide n°1 : la maladie de Parkinson est un facteur de risque de formes sévères d’infection à COVID-19.
  • Réponse rapide n° 2 : qu’il y ait ou non une infection à COVID-19, il n’y a pas lieu de modifier le traitement médicamenteux antiparkinsonien, tant que ce dernier peut être administré oralement.
  • Réponse rapide n°3 : l’anxiété des patients, légitime en période d’épidémie, mais à risque d’impact fort sur les symptômes de la pathologie, doit être prise en charge.
  • Réponse rapide n°4 : l’activité physique adaptée doit être maintenue, préférentiellement au domicile (exercices proposés par le kinésithérapeute, brochure d’exercices adaptés).
  • Réponse rapide n°5 : en cas d’aggravation clinique, un avis médical doit être pris par téléconsultation. L’infection à Covid-19 peut être à l’origine de cette aggravation.