Le HCSP examine les stratégies d’indications du port des appareils de protection respiratoire (APR) de type FFP2 en milieu de soins, dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2 dans le contexte d’émergence du variant Omicron.
Le HCSP rappelle que :
Le HCSP souligne les fortes incertitudes et manques de données scientifiques sur plusieurs aspects importants de l’analyse du rapport bénéfices/risques en faveur d’un élargissement du port d’APR de type FFP2 chez les professionnels de santé par rapport au masque à usage médical (masque dit « chirurgical ») en dehors de situations spécifiques.
Les APR de type FFP2 sont indiqués lors de la réalisation de gestes invasifs ou de manœuvres au niveau de la sphère respiratoire ou ORL générant des aérosols.
En complément des précautions standard et complémentaires d’hygiène spécifiques à la prise en charge des patients suspects ou confirmés Covid-19 et, sous réserve de satisfaire aux conditions de port de ces APR et, après avis du service de santé au travail, le HCSP laisse la possibilité :
Toutes ces recommandations doivent s’accompagner de formations spécifiques sur les caractéristiques, les performances et le port correct de l’APR de type FFP2 notamment l’adaptation à la taille et à la morphologie du visage pour les personnes concernées.
Le HCSP examine dans cet avis les stratégies d’indications du port des appareils de protection respiratoire (APR) de type FFP2 en population générale ou à risque, dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2 dans le contexte d’émergence du variant Omicron.
Il précise, dans un complément au DGS le 7 janvier 2022, actualisé le 15 janvier 2022, que le port correct des APR de type FFP2.
Le HCSP rappelle que :
Le HCSP souligne les fortes incertitudes et manques de données scientifiques sur plusieurs aspects importants de l’analyse du rapport bénéfices/risques en faveur d’un élargissement du port d’APR de type FFP2 en population générale.
Le HCSP définit 4 scenarii possibles relatifs aux indications du port d’APR de type FFP2 en population générale.
Dans un complément au DGS le 7 janvier 2022, actualisé le 15 janvier 2022, il précise que le port correct des APR de type FFP2 en population générale peut trouver des indications chez les personnes à risque de formes graves de Covid-19 et en échec de vaccination par immunosuppression, et en capacité de le supporter, sur consultation médicale. Cette recommandation doit s’accompagner de formations spécifiques sur les caractéristiques, les performances et le port correct d’APR FFP2 notamment l’adaptation à la taille et à la morphologie du visage pour les personnes concernées.
Le HCSP précise également, à cette occasion, ses recommandations concernant le milieu scolaire et universitaire.
Le port du masque de type FFP2 est recommandé (par le HCSP) pour les personnes immunodéprimées à risque de forme grave de Covid-19. Il est désormais possible, sous certaines conditions, de se procurer ces masques en pharmacie sans avance de frais, en présentant une ordonnance.
Les personnes éligibles doivent cumuler les conditions suivantes :
Une ordonnance du médecin est nécessaire.
En présentant une prescription médicale en pharmacie, les patients pourront, selon leur situation, obtenir :
Le DGS urgent du 02/02 rappelle que l’utilisation de masques FFP2 pour les personnes appartenant à des populations à haut risque ne doit être envisagée qu’après avoir soigneusement pesé les avantages et les risques potentiels dans le cadre d’une consultation médicale et d’avoir réalisé une éducation sur la manière de porter et de manipuler ces masques pour obtenir un ajustement adéquat.
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a vu émerger des offres de masques revendiquant une activité biocide (virucide ou antimicrobien). Cette action est d’une manière générale réalisée par l’adjonction d’une substance ou d’un matériau à propriété biocide.
À notre connaissance, ces masques chirurgicaux « traités », qui demeurent des dispositifs médicaux1, ne revendiquent pas une action préventive ou curative sur le porteur du masque mais une activité biocide sur le masque lui-même visant à atténuer ou limiter la contamination de ce dernier.
Dans ce contexte, la question du bénéfice pour les porteurs de ce type de dispositif par rapport à un masque sans activité biocide peut être soulevée au regard d’une exposition potentielle de l’utilisateur ou des personnes à proximité d’une substance ou d’un matériau biocide présentant potentiellement une toxicité propre.
Aussi, l’ANSM et la DGCCRF, autorités de surveillance du marché des dispositifs médicaux, rappellent aux fabricants de masques chirurgicaux quelques points essentiels à prendre en considération avant la mise sur le marché de ces dispositifs :
1 Les masques chirurgicaux (soumis au règlement (UE) 2017/745 depuis le 26 mai 2021) sont principalement destinés à la protection de la santé et de la sécurité du patient. Ils sont aussi utilisés pour la protection du public dans le cadre de la crise sanitaire actuelle.
Il existe également d’autres types de masques, décrits dans la FAQ du ministère des solidarités et de la santé et dans celle du ministère de l’économie, des finances et de la relance : des équipements de protection individuelle (EPI) dits « FFP », conçus pour assurer la protection respiratoire du porteur (soumis au règlement (UE) 2016/425), utilisés dans le cadre de la crise sanitaire actuelle essentiellement par les professionnels, et les masques « grand public » (à usage unique ou le plus souvent réutilisables), destinés à la population générale (régis par la note d’information interministérielle du 29/03/2020, mise à jour le 28/01/2021).
Par conséquent, l’ANSM et la DGCCRF considèrent que les résultats de l’évaluation d’une substance active biocide au regard du règlement « biocides » constituent l’état de l’art et que le fabricant du dispositif doit prendre en compte cet avis.
L’ANSM et la DGCCRF recommandent aux fabricants de masques chirurgicaux traités de s’assurer que la substance active biocide utilisée a été approuvée en tant que substance biocide pour le type de produit approprié ou est en cours d’évaluation au niveau européen.
Dans un article publié le 23/01/2021, France Info avec l’AFP précise que « alors que plusieurs pays déconseillent certains masques en tissu face aux nouveaux variants du coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé et l’Académie de médecine en France jugent que ces derniers sont toujours aussi efficaces. »
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/covid-19-les-masques-en-tissu-toujours-aussi-efficaces-selon-l-oms-et-l-academie-de-medecine_4269031.html
Les masques en tissu sont toujours aussi efficaces, même face aux nouveaux variants du coronavirus, car le mode transmission est le même, a déclaré vendredi 23 janvier l’OMS, qui ne prévoit pas de changer ses recommandations. « Les masques en tissu, non chirurgicaux, peuvent être utilisés par toutes les personnes âgées de moins de 60 ans qui ne présentent pas des problèmes de santé particuliers », a souligné la responsable de la gestion de la pandémie à l’Organisation mondiale de la santé, Maria Van Kerkhove. (…) Or, même avec des variants qui peuvent être plus contagieux, « nous n’avons aucune indication suggérant que le mode de transmission aurait changé », a fait valoir la responsable de la gestion de la pandémie à l’OMS. C’est pourquoi, a-t-elle expliqué, en ce qui concerne les recommandations en vigueur, « nous n’avons pas l’intention de les modifier à ce stade ».
Cet avis est partagé en France par l’Académie de médecine. Ce renforcement demandé par le ministre de la Santé « relève d’un principe de précaution », mais « manque de preuve scientifique », estime l’Académie, pour qui « l’efficacité des masques ‘grand public’ n’a jamais été prise en défaut dès lors qu’ils sont correctement portés ». « Un tel changement des recommandations concernant une pratique avec laquelle l’ensemble de la population avait réussi à se familiariser risque de susciter de l’incompréhension et de raviver les doutes sur le bien-fondé des préconisations officielles », poursuit l’Académie.
(14 janvier – Source : Assurance Maladie)
Les personnes bénéficiaires de ce dispositif sont bénéficiaires :
Les envois s’étaleront du 15 janvier au 15 février 2021.
Les masques seront fournis à l’assuré/bénéficiaire et ses ayant droits.
6 masques lavables par membre du foyer seront distribués, éventuellement en plusieurs envois sur plusieurs jours, pour une même famille.
Pour les enfants :
(2 novembre – Source : DGS)
Depuis le début de l’épidémie de Covid19, l’État a organisé la distribution gratuite de masques via les pharmacies d’officine pour approvisionner :
(5 octobre – Source : URPS Pharmaciens)
Un Arrêté précisant les nouvelles modalités de distribution des masques a été publié le 03/10.
Les stocks restants de masques seront délivrés uniquement aux patients Covid-19, aux cas contact et aux patients vulnérables en respectant la doctrine en cours depuis la sortie du confinement.
À compter du 05/10, et après épuisement des masques du stock d’État, les pharmaciens fourniront des masques aux 3 catégories de personnes suivantes :
(26 septembre – Source : Légifrance)
Par arrêté du 18/09/2020 modifiant l’arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l’état d’urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé, il est à retenir la mention suivante :
II. Peuvent également bénéficier de la distribution gratuite de boîtes de masques de protection mentionnée au I :
Pour les patients en attente de leur résultat PCR car symptomatique suspect covid, vous devez toujours leur fournir des masques pour aller jusqu’au résultat de la PCR.
Les personnes dans le cadre du contact-tracing reçoivent un SMS de l’Assurance Maladie qui vaut prescription en pharmacie pour obtenir des masques pendant leur isolement et dans l’attente de RT-PCR puis leurs résultats ?
(11 septembre)
Renseignements pris auprès de l’Assurance Maladie et de l’ARS, il n’y a pas de corrélation entre la nouvelle liste des personnes particulièrement vulnérables c’est-à-dire à risque de forme grave de Covid-19 et les personnes éligibles à la prescription des masques.
La doctrine concernant la prescription des masques reste inchangée. Vous pouvez continuer à prescrire des masques qui seront délivrés gratuitement par le pharmacien à toutes les personnes que vous jugez vulnérables, comme c’était le cas avant le 1er septembre.
(7 août)
Suite à la précédente newsletter, certains d’entre vous nous interrogés sur la définition des patients à très haut risque médical de développer une forme grave du Covid-19 du fait de leur état de santé, patients pour lesquels vous avez la possibilité de prescrire 10 masques par semaine, que les patients pourront retirer en officine.
Toutefois, aucune définition claire de ce terme « très haut risque » n’a été mentionnée dans les textes actuels, question qui nous a été posée de nombreuses fois.
Il nous semble important de vous confirmer que les patients à « très haut risque » ne sont pas l’intégralité des patients vulnérables devant bénéficier d’une procédure d’isolement précisés par le HCSP. Ainsi il est important de rappeler que chaque médecin doit réfléchir au cas par cas et doit rédiger une prescription de masques à son patient s’il le juge nécessaire.
La directive ministérielle évoque les immunodéprimés sévères. Il s’agit notamment des patients transplantés d’organe solide, des patients allogreffés, des patients sous chimiothérapie, etc.
Chaque médecin jugera de l’intérêt de la prescription ou non de masques pour son patient à l’issue de la consultation après un raisonnement médical.
(31 juillet – Source : Assurance Maladie)
Pour les patients à très haut risque médical de développer une forme grave du Covid-19 du fait de leur état de santé
A ce jour, il vous est toujours possible de réaliser une prescription de masques pour ces patients qu’ils pourront retirer en officine.
Pour les patients bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, de l’aide à la complémentaire santé et de l’aide médicale d’État
Du fait de l’obligation du port du masque dans les espaces clos, l’État assure depuis le 25 juillet, via les Cpam et La Poste, la distribution gratuite de masques par voie postale aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, de l’aide à la complémentaire santé, et de l’aide médicale d’État.
(22 mai)
L’Assurance Maladie précise, dans sa synthèse de la doctrine du contact-trancing, qu’il vous faudra remettre « 4 masques chirurgicaux permettant au cas possible de protéger son entourage le temps d’obtenir le résultat du test » (page 3) pour vos patients suspects Covid auxquels vous aurez prescrit un test RT-PCR. Nous avons bien eu confirmation que ces masques doivent être issus de la boîte de 50 masques chirurgicaux qui vous est délivrée chaque semaine pour vos patients. Il est impossible que ces derniers fassent l’objet d’une prescription, son autorisation de délivrance étant automatisée et liée à la positivité confirmée du contact tracing saisi dans le logiciel.
En cas de délai important pour la prise de rendez-vous pour le prélèvement nasopharyngé, nous vous invitons à revoir ce nombre à la hausse, afin de couvrir la période allant jusqu’à la date de rendez-vous pour le prélèvement et l’attente de résultats, à hauteur de 2 masques par jour. (exemple : si le rendez-vous pour le prélèvement est dans 4 jours, remettre au patient suspect covid, (4jx2masques)+4 masques pour le délai d’attente du résultat du test soit 12 masques au total, à prendre sur votre boite de 50 masques)
Nous sommes bien conscients que cela pourrait représenter un nombre important de masques pour lequel votre dotation hebdomadaire n’y suffirait pas. Nous en avons alerté l’Assurance Maladie et l’ARS pour que ces dernières puissent être augmentées en cas d’augmentation du nombre de cas de covid dans la région ou dans certains clusters. Si vous étiez dans ces situations, merci de nous le faire savoir.
Dans une enquête publiée le 10/11, l’UFC-Que Choisir assurait que les masques chirurgicaux étaient réutilisables jusqu’à dix fois après lavage https://www.quechoisir.org/actualite-masques-chirurgicaux-vous-pouvez-les-laver-et-les-reutiliser-n85015/ .
Le 12/11/2020, la Direction Générale de la Santé s’en tient à la recommandation de jeter les masques chirurgicaux après utilisation. Il ne faut pas réutiliser les masques chirurgicaux. C’est ce que réaffirme la direction générale de la santé (DGS), jeudi 12 novembre. « En principe, et selon les recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), les masques chirurgicaux à usage unique doivent être jetés dans une poubelle après utilisation », a indiqué la DGS à France Télévisions.
Elle précise que « des travaux sont en cours en France pour étudier si une éventuelle réutilisation est possible garantissant leur efficacité et leur capacité de filtration ».
https ://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/la-direction-generale-de-la-sante-s-en-tient-a-la-recommandation-de-jeter-les-masques-chirurgicaux-apres-utilisation_4178347.html
Cette déclaration invite donc à maintenir l’usage de ces masques tel qu’il était recommandé jusqu’ici.
Pour compléter les éléments du HCSP sur la réutilisation des masques chirurgicaux, le CEPIAS (Centre d’Appui Pour les Infections Associées aux Soins) appelle cet éclairage de la SF2H (Société Française d’Hygiène Hospitalière) sur le sujet : https://www.sf2h.net/laver-un-masque-a-usage-unique-une-fausse-bonne-idee.
A retenir :
Un masque chirurgical lavé perd en qualité de filtration et qu’il n’est donc plus au sens strict un masque chirurgical, mais devient un masque « grand public ».
Cette méthode est donc contre-indiquée pour l’usage professionnel et pour les patients vulnérables à risque de forme grave.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a été saisi le 27 septembre 2020 par la Direction générale de la santé (DGS) au sujet des masques dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2.
Dans son avis en date du 29/10, le HCSP a énoncé les recommandations suivantes
Ces recommandations, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de rédaction de cet avis, peuvent évoluer en fonction de l’actualisation des connaissances et des données épidémiologiques.
Ces recommandations concernent exclusivement les masques grand public réutilisables dont la notice précise le nombre de cycles et les modalités d’entretien, et pour lesquels le fabricant a démontré la conservation des performances. Pour le grand public, le port du masque peut se faire pendant une durée courte très inférieure à 4 heures : dans ce cas, une réutilisation après dépose temporaire est envisageable en respectant les règles d’hygiène des mains et de manipulation sans contact avec ses propres muqueuses et d’autres surfaces.
Le HCSP recommande de :
Le HCSP recommande de :
Le HCSP recommande de :
Le HCSP recommande de :
Le HCSP recommande de :
(cf. annexe 5 : https://www.urpsml-hdf.fr/wp-content/uploads/2020/12/hcspa20201029_masdanlecaddelalutconlaproduvirs.pdf)
La dérogation au port du masque obligatoire est prévue à l’article 2 du décret n°2020-860 du 10 juillet 2020 modifié : « Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus ».
Il est donc laissé au bon sens médical la pertinence de la rédaction de telle dérogation qui non seulement expose la personne à un risque plus important de contamination et contribution potentiellement à une diffusion du virus, par suppression d’un geste barrière essentiel dans la lutte contre le coronavirus.
Nous vous invitons donc à n’utiliser cette possibilité que pour les situations exceptionnelles (troubles psychiatriques sévères, autisme, etc.).
L’annexe 1 du même décret précise les mesures d’hygiène évoquées dans le décret :
« Les mesures d’hygiène sont les suivantes :
Ce décret indiquant uniquement l’obligation d’avoir « un certificat médical justifiant de cette dérogation », alors toute personne habilitée à réaliser un certificat médical peut réaliser ce certificat médical dérogatoire au port du masque obligatoire.
La personne qui bénéficie de la dérogation du port du masque obligatoire, devra être munie du certificat dans l’hypothèse d’un contrôle ou si à l’entrée d’un parc (où le port du masque est obligatoire) ou d’un ERP, on lui demande de mettre son masque.
Un masque barrière, à défaut de masque chirurgical hors pénurie, est un masque en tissu destiné à l’usage des personnes saines ou ne présentant pas de symptôme clinique d’infection virale.
Le masque barrière n’exonère aucunement l’utilisateur de l’application systématique des gestes barrières, qui sont essentiels, ainsi que des règles de distanciation sociale visant à lutter contre les infections virales. Il couvre le nez, la bouche et le menton et il ne doit pas comporter des soupape(s) inspiratoire(s) et/ou expiratoire(s).
Durant une même période de 4h, le masque ne peut servir plusieurs fois que s’il est retiré selon les consignes, stocké provisoirement ou accroché pour offrir le moins de contact possible, et remis selon les consignes.
Chaque personne qui travaille hors de son domicile peut par conséquent en prévoir 3 par jours : 1 pour le matin, 1 pour l’après-midi et 1 éventuellement de secours.
Le masque barrière est conçu pour être réutilisable.
Téléchargez ici les consignes d’utilisation et d’entretien des masques barrières
Différents canaux de diffusion de ces masques-barrières ont été annoncés : mairies, pharmacies, grandes surfaces, bureaux de tabac, etc.
Consultez la page Grossesse
Avec la reprise des activités professionnelles en septembre 2020 et un risque d’accélération de la circulation du virus SARS-CoV-2 dans la population, le Haut Conseil pour la Santé Publique (HCSP) précise sa doctrine et les mesures barrières et d’organisation en milieu de travail ainsi que les adaptations possibles du port de masque.
Le HCSP rappelle que le port de masque associé à une distance physique suffisante constitue la meilleure stratégie de réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2. Le port du masque représente la seule mesure efficace à disposition si la distance physique d’au moins 1 mètre n’est pas garantie. La visière seule n’est pas une barrière suffisante pour maîtriser le risque.
Le HCSP souligne que la distance entre les postes de travail, leur cloisonnement par des écrans et le renouvellement d’air adapté au volume et au nombre de personnes dans un espace de travail sont des éléments indispensables à prendre en compte pour une meilleure maîtrise du risque. Il recommande le port systématique du masque par les salariés lors de tout déplacement dans l’enceinte de l’entreprise et une hygiène des mains à chaque changement de zones de travail.
Il précise qu’un salarié symptomatique ne doit pas se rendre sur son lieu de travail. S’il devient symptomatique sur son lieu de travail, il doit s’isoler puis bénéficier d’un test diagnostic par RT-PCR. Les contacts d’un salarié symptomatique doivent être recherchés, isolés et testés.
Le HCSP rapporte que la réduction au maximum des interactions sociales au sein de l’entreprise et des ateliers diminue le risque de transmission.
En contextualisant son avis au secteur du travail et en l’étayant par de nombreuses références et orientations stratégiques, il indique que certaines situations d’organisation, d’équipements, de ventilation et de densité de personnes dans un espace commun (ex. « open spaces ») peuvent permettre de tolérer de ne pas y porter le masque en permanence à son poste de travail.
Un masque chirurgical est un dispositif médical (norme NF EN 14683). Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air. On distingue trois types de masques :
Fonctions :
Jusqu’à présent, en raison de la pénurie, les masques chirurgicaux faisaient l’objet d’une réquisition par l’Etat et étaient réservés :
Quand un personnel de santé est en contact avec une personne présentant des signes d’infection respiratoire, et en absence d’acte invasif sur la sphère respiratoire, le port du masque chirurgical se fait en face à face (masque chirurgical pour le soignant/ masque chirurgical pour le soigné).
Un masque FFP est un appareil de protection respiratoire (norme NF EN 149). Il est destiné à protéger celui qui le porte à la fois contre l’inhalation de gouttelettes et des particules en suspension dans l’air, qui pourraient contenir des agents infectieux. Le port de ce type de masque est plus contraignant (inconfort thermique, résistance respiratoire) que celui d’un masque chirurgical.
Il existe trois catégories de masques FFP, selon leur efficacité (estimée en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage). Ainsi, on distingue :
Téléchargez ici les équivalences de masques FFP2 aux normes étrangères
Fonction : Protéger le soignant lors des actes respiratoires invasifs ou lors d’actes de chirurgie de la sphère ORL et buccale ou lors de soins dentaires sur un patient COVID-19 ou suspect (prélèvement naso-pharyngé, intubation, extubation, ventilation mécanique, aspirations, ventilation non invasive, etc.) susceptibles de mobiliser des quantités importantes de virus sous forme d’aérosols.
Pour plus d’informations sur l’efficacité du masque chirurgical pour empêcher la transmission de la majorité des agents viraux respiratoires, y compris les coronavirus et très probablement le SARS-CoV-2 et la comparaison avec un masque FFP2, vous pouvez consulter la note produite par de l’AP-HP et le CPias Pays de la Loire.
Un masque barrière à défaut de masque chirurgical hors pénurie, est destiné à compléter les gestes barrières et les règles de distanciation sociale. Il ne doit être utilisé que par le grand public et notamment par toute personne saine ou asymptomatique. Le masque barrière n’exonère aucunement l’utilisateur de l’application systématique des gestes barrières, qui sont essentiels, ainsi que des règles de distanciation sociale visant à lutter contre les infections virales.
Une rubrique spécifique est consacré aux masques barrières dans un bandeau ci-dessous.
Dans un avis du 29/10/2020, le HCSP présente les caractéristiques, les performances, les indications et les publics concernés par les différents types de masque disponibles : appareil de protection respiratoire de type « FFP2 », masque à usage médical type « masque chirurgical », et masque « grand public ».
Quel que soit le type de masque, afin de protéger les autres et soi-même, celui-ci doit être correctement ajusté sur le nez (éviter l’émission de gouttelettes par l’éternuement et assurer une étanchéité du masque par le haut), la bouche (éviter l’expulsion de gouttelettes lors de l’élocution et la toux) et le menton (fixation du masque en bas du visage afin d’éviter les fuites).
En population générale, le HCSP recommande le port d’un masque grand public en tissu réutilisable, répondant aux spécifications Afnor S76-001, de préférence de catégorie 1 (UNS1) dans tous les lieux clos publics et privés collectifs notamment pour les professionnels. Il est nécessaire, avant d’utiliser un masque réutilisable, de lire la fiche technique comportant sa composition et de suivre les recommandations du fabricant, notamment le lavage avant le premier emploi et après chaque utilisation, le port de 4 heures maximum et le remplacement des masques dès qu’ils sont humides.
Un masque de fabrication artisanale est plus protecteur que l’absence de masque, sans atteindre le niveau de protection des masques normés. Ainsi, en l’absence de masques UNS1, ou normes étrangères équivalentes, les masques grand public de catégorie 2 (UNS2) peuvent être utilisés par la population générale dans les établissements recevant du public.
En cette période et/ou zone de circulation très active du virus SARS-CoV-2 et par précaution, le port d’un masque grand public adapté par les enfants dès l’âge de 6 ans à l’école élémentaire (du CP au CM2) est recommandé, en respectant les difficultés spécifiques, notamment comportementales.
Le HCSP précise qu’il n’existe pas de contre-indications dermatologiques, pneumologiques, ORL et phoniatriques ou psychiatriques actuellement documentées au port du masque, quel que soit son type. Concernant les effets indésirables, il est recommandé de consulter un médecin pour avis spécialisé en cas de d’irritation cutanée relative au port de masque pour une prise en charge dermatologique adaptée.
Le HCSP émet d’autres recommandations concernant notamment l’entretien des masques grand public, l’information, la communication et la sensibilisation pédagogique au port du masque en population générale.
Des conseils pour les enseignants confrontés au port prolongé du masque sont également présentés en annexe.
Source : http://www.inrs.fr/demarche/protection-individuelle/ce-qu-il-faut-retenir.html
En cas de la pénurie de masques, nous vous conseillons :
Les masques périmés resteraient efficaces et réutilisables s’ils ont été conservés dans les conditions préconisées par l’OMS, à savoir un stockage dans une zone sèche et ventilée à température ambiante (entre 15 et 25°C).
De rapides vérifications sont à effectuer avant utilisation :
Concernant les masques en tissus, ils sont utilisables en cas de pénurie, mais en dehors des soins car non homologués et trop poreux pour assurer une protection au porteur du masque. Lors du retrait, il est recommandé de ne pas le remettre tant qu’il n’aura pas été lavé à 60°.
Sources :
Voici une petite astuce pour adapter facilement un masque d’adulte en taille enfant en très peu de temps. À l’origine elle a été mise en ligne par une dentiste canadienne, Olivia Cui.
Voici les étapes :
Pour rappel, le masque est désormais obligatoire pour tous les élèves à partir du CP…
Il est recommandé de porter le masque sur une peau nue (c’est-à-dire, sans présence des cheveux au contact avec la peau de l’utilisateur et/ou, pour les hommes, sur une peau rasée). La barbe limite l’étanchéité et l’efficacité du masque. La bonne adaptation du masque au visage est un paramètre déterminant, un écart peut diminuer de l’ordre de 60 % le niveau de protection offert par le masque. Il est donc crucial de porter une importance particulière à la qualité d’adaptation du masque au visage lors de son port.
IMPORTANT :
Pour ne pas être contaminé lors du retrait d’un masque, il doit être correctement retiré et isolé, soit pour être recyclé, soit pour être jeté.
(6 mai)
L’AFNOR met à disposition gratuitement un référentiel pour faciliter et accélérer la fabrication en série ou artisanale de ces masques-barrières ( https://www.afnor.org/actualites/coronavirus-telechargez-le-modele-de-masque-barriere/ ). Sont également disponibles les patrons pour ces masques adultes et enfants de plus de 7 ans mais également des recommandations sur les types de tissus à utiliser (Cf. Base de données des matières au 28/04/2020). Le 27 avril 2020, le ministère de l’Economie a présenté un visuel qui doit être apposé sur les masques grands publics (ou leur emballage) produits par les fabricants ayant soumis leurs productions aux tests de la DGA. Ce visuel existe en quatre versions différentes, en fonction de la durabilité choisie : « testé 5 lavages », « testé 10 lavages », « testé 20 lavages » et « testé 30 lavages ».
(3 avril)
(3 avril)
Devant la pénurie, le CHRU de Lille a élaboré une recette de masques chirurgicaux en tissu pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Ce masque en tissu lavable et réutilisable, baptisé Garridou®, peut être reproduit car le CHRU a décidé de mettre à disposition son cahier des charges, sans contrepartie. La condition première posée à ce partage sans contrepartie est le respect d’un engagement de production solidaire. Le Garridou® doit donc être fabriqué, distribué et mis à disposition à prix coûtant « pour les hôpitaux publics et les établissements de santé engagés dans la crise ».
Le masque GARRIDOU® ne remplace pas les masques à usage unique, c’est un dispositif complémentaire. Ses qualités testées permettent cependant d’assurer une filtration particules très satisfaisante, dans les deux sens, pour les particules 3µm. Il a par contre une perméabilité à l’air moins grande qu’un masque papier, ce qui est normal. Le modèle actuel est en perfectionnement continu grâce aux premiers retours utilisateurs. Les tests se poursuivent, de nouveaux assemblages de tissus sont étudiés afin d’améliorer le confort et de faciliter l’approvisionnement en matières premières. Une mise à jour du cahier des charges pourra être proposée prochainement.
Pour toutes questions sur ces masques (y compris pour récupérer la fameuse recette), le contact est le suivant : covid.garridou@chru-lille.fr
En date du 28/10, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a rendu son avis sur les masques DIM.
L’Anses a été saisie en urgence pour estimer les risques potentiels liés au port de masques en tissu lavables traités par deux substances actives, la zéolithe d’argent et la zéolithe d’argent et cuivre. Ces masques réutilisables ont été mis sur le marché par la société Hanes dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Les zéolithes d’argent et les zéolithes d’argent et cuivre sont en cours d’évaluation au niveau européen dans le cadre de la réglementation sur les produits biocides. L’Anses a analysé les données fournies par le fabriquant de masques et celles issues des évaluations conduites par les autorités européennes. L’Agence ne met pas en évidence de risque pour la santé dans des conditions d’utilisation qui seraient strictement respectées. Dès lors que le masque traité est porté sans lavage préalable ou n’est pas changé dès qu’il est humide, l’Anses considère en revanche que tout risque sanitaire ne peut être écarté.
Conférant des propriétés antimicrobiennes, les substances actives zéolithe d’argent et zéolithe d’argent et de cuivre entrent dans la fabrication de très nombreux articles et produits de consommation courante : peintures, mastics, textiles, mobilier, produits d’hygiène ou de soin, etc.
L’évaluation de la zéolithe d’argent et de la zéolithe d’argent et de cuivre pour certaines catégories d’usage est actuellement en cours au niveau européen dans le cadre de la réglementation sur les produits biocides. Dans l’attente des résultats de cette évaluation, leur utilisation est possible pour un usage visant à protéger les fibres du tissu à des fins de conservation. C’est notamment le cas des masques en tissu lavables proposés par la société Hanes et pour lesquels l’expertise de l’Anses a été sollicitée.
Pour mener son expertise, l’Anses a examiné des données scientifiques prises en compte dans l’évaluation européenne menée actuellement sur les deux substances actives. Elle a examiné deux scénarios d’utilisation des masques : port successif dans la même journée de deux masques neufs sans lavage préalable, et le port, 8 heures par jour, de masques préalablement lavés. Pour chaque scénario, les risques potentiels liés à l’exposition cutanée et par inhalation aux ions d’argent et de cuivre relargués par les zéolithes ont été analysés.
L’Anses, à l’issue de son expertise, a écarté la potentialité d’effets nocifs immédiats et graves pour la santé humaine, un constat conforté par l’absence de signalement auprès des centres antipoison et de toxicovigilance d’effets indésirables avérés liés au port de ces masques.
S’agissant des risques à moyen terme, l’Anses conclut que :
Le traitement chimique par des substances biocides ne fait pas partie des exigences techniques requises pour les masques de protection en tissu. Par ailleurs, les fabricants ne sont pas tenus de mentionner de tels traitements sur les étiquettes des produits. L’Anses souligne que l’utilisation des traitements antimicrobiens dans les articles, en particulier les produits de consommation courante, nécessite d’être mieux encadrée. La mise en place du Règlement Biocide contribue à cet encadrement.
Enfin, l’Anses recommande d’accélérer l’évaluation des substances actives au niveau européen afin que les articles traités contiennent uniquement des substances actives approuvées adaptées au produit.
De manière générale, L’Anses rappelle ses recommandations, issues de son expertise sur les textiles d’habillement, à savoir l’importance de laver, avant de le porter pour la première fois, tout vêtement susceptible d’entrer en contact avec la peau, en suivant les recommandations de lavage préconisées par le fabricant.
(18 octobre – Source : Ministère de la Santé)
Afin de prévenir une éventuelle pénurie de gants pouvant mettre en difficultés les activités liées aux soins les nécessitant, le Ministère précise, dans un MARS (Message d’Alerte Rapide Sanitaire) du 16/10/2020 intitulé « juste utilisation des gants médicaux », les éléments suivants :
Dans le contexte actuel de la lutte contre la pandémie de covid-19, un accroissement de la demande d’approvisionnements en gants est observé ; il pourrait provenir en partie de comportements spéculatifs au niveau mondial ainsi que du port inadapté de gants par la population générale ou par les professionnels.
Au sein du secteur sanitaire, les indications d’un port adéquat de gants relèvent des précautions standard d’hygiène, limitées lors des soins :
Nous vous rappelons que le virus SARS-CoV-2, comme la plupart des virus, ne traverse pas la barrière cutanée si celle-ci n’est pas lésée et que l’hygiène des mains par friction hydroalcoolique ou par lavage au savon doux et à l’eau est efficace pour prévenir la transmission manuportée du SARS-CoV-2.
Par ailleurs, l’usage des gants quand il n’est pas indiqué constitue un gaspillage de ressources sans pour autant contribuer à réduire le risque de transmission croisée et entraîner la non-observance lors des opportunités à l’hygiène des mains.
L’usage des gants contaminés peut être à l’origine de la transmission de germes en raison d’un stockage inapproprié, d’usage à des moments inopportuns et de techniques d’enfilage et de retrait inappropriées.
Ces informations figurent, au sein de l’avis de la société française d’hygiène hospitalière (SF2H) en date du 5 juin 2020 relatif à la juste utilisation des gants d’examen, notamment en cas de forte pénurie, de la limitation stricte à certaines indications de leurs usages, accessible, via le lien ci-dessous :
https://www.sf2h.net/avis-relatif-a-lutilisation-des-gants-medicaux-par-les-professionnels-de-sante-dans-les-etablissements-de-sante-et-medico-sociaux-dans-le-cadre-de-la-pandemie-de-covid-19
Nous tenons également à préciser les définitions et usages selon l’OMS des gants disponibles au sein de secteur sanitaire. Les gants médicaux sont des dispositifs à usage unique utilisés lors des procédures de soins médicaux. Ils comprennent :
Ils ne doivent pas être détournés de leurs indications et utiliser de façon inappropriée. La fiche d’utilisation des gants médicaux réalisée par l’OMS téléchargeable via le lien ci-dessous peut servir de référence lors de vos pratiques :
https://www.who.int/gpsc/5may/tools/training_education/slcyh_usage_des_gants_fr.pdf
Enfin, il faut impérativement éviter de stocker de façon massive des gants (par exemple, au-delà des 3 semaines de consommation de crise, au sein du stock centralisé mais aussi au niveau des services pour les établissements), au-delà de la nécessaire prise en charge des patients lors des actes de soins concernés par les professionnels de santé.
Les visières sont un moyen supplémentaire de protection face aux virus transmis par les gouttelettes. Si vous ne disposez pas de lunettes de protection, elles peuvent être un bon palliatif.
Pour rappel, le port de masque et de visière ne dispense pas d’une application rigoureuse des gestes barrières, de l’hygiène des mains et du respect de la distanciation sociale.
Certains sites permettent une commande de visières gratuites notamment pour le personnel soignant : https://www.covid3d.fr/
(3 juillet – Source : Société Française de Dermatologie)
Par un communiqué du 23/06/2020, la Société Française de Dermatologie apporte des précisions sur la tolérance des Solutions hydro-alcooliques (SHA) lors des expositions au soleil et sur les plages.
Au soleil il faut éviter les produits parfumés qui peuvent entraîner des pigmentations. Les composants des SHA ne sont ni photo-toxiques, ni photo-sensibilisants.
Si la solution est épaisse, très souvent c’est parce qu’elle contient de la glycérine pour lutter contre le dessèchement cutané, et ces SHA sont en général bien tolérées.
Il faut rappeler pourquoi il ne faut pas avoir les mains mouillées quand on utilise une SHA :
De là quelques recommandations d’utilisation de SHA sur une plage ou au bord d’une piscine :
Concernant les ruptures de stock de solution hydro alcoolique (SHA), les pharmaciens ont l’autorisation de fabriquer la solution depuis vendredi 6 mars.
En cas de pénurie, remplacer la friction hydro alcoolique par un lavage simple des mains (eau et savon doux).
(Source : Centre de Prévention des Infections Associées aux Soins, 10 mars 2020).
Désormais reconnu produit de première nécessité après le vote des députés et des sénateurs la semaine passée, les gels hydroalcooliques, dont le prix est encadré depuis le 6 mars, voient leur taux de TVA baisser. Un décret publié le 25 avril 2020 fixe désormais la TVA sur ces produits d’hygiène à 5,5 %, contre 20 % auparavant. Ainsi, par exemple, le flacon de 100 ml facturé au maximum 3 euros ne peut être vendu dorénavant plus de 2,64 euros TTC.
Accédez à l’intégralité du décret
Vous avez pu nous faire remonter des abus concernant des ventes de SHA et Gels Hydroalcooliques, l’URPS Pharmaciens vous rappelle les éléments suivants concernant sa tarification qui est réglementée, à savoir :
Gel Hydro-alcoolique |
Soluté Hydro-alcoolique |
Soluté Hydro-alcoolique en vrac |
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50 ml | 2,00 € | 3,00 € | 2,40 € |
100 ml | 3,00 € | 4,50 € | 3,60 € |
300 ml | 5,00 € | 7,50 € | 6,00 € |
1 l | 15,00 € | 19,50 € | 16,50 € |