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Maladies infectieuses

Tuberculose

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  1. Une tuberculose à localisation pulmonaire doit être considérée comme un facteur de risque potentiel de gravité en cas de co-infection COVID-19.
  2. Du fait de nombreuses vulnérabilités notamment sociales, le suivi des patients atteints de tuberculose doit être maintenu le plus possible en consultation présentielle contrairement aux suivis d’autres infections chroniques.
  3. La disponibilité et la délivrance effective du traitement anti-tuberculose doivent être vérifiées par le prescripteur (risque de rupture de certaines spécialités).
  4. Le risque d’interactions médicamenteuses doit être pris en compte dans les choix thérapeutiques.
Continuité du suivi des personnes vivant avec le VIH et de l’offre de soins en santé sexuelle

La Haute Autorié de Santé (HAS) a actualisé le 07/12/2020 ses « Réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 – Continuité du suivi des personnes vivant avec le VIH et de l’offre de soins en santé sexuelle ».

Elles sont à moduler en fonction de l’accès aux ressources locales et des particularités géographiques de l’épidémie.

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

L’essentiel :

Concernant le suivi des Personnes Vivant avec le VIH  (PVVIH) pendant la pandémie de COVID-19

  • Réponse rapide n°1 : en l’état actuel des connaissances, les personnes vivant avec le VIH avec une charge virale non contrôlée ou avec des CD4 <200/mm3 présentent un sur risque significatif de développer une forme grave de COVID-19. Un rappel des mesures barrières est essentiel chez ces patients.
  • Réponse rapide n°2 : les consignes sanitaires ne doivent pas être un frein à la poursuite du suivi clinique, biologique et thérapeutique des personnes vivant avec le VIH au rythme habituellement recommandé. La recherche et la prise en charge des autres comorbidités et le dépistage des cancers ne doivent pas être retardées.
  • Réponse rapide n°3 : les services cliniques qui suivent ces patients doivent s’efforcer de  prendre contact activement. Il est important de garder le contact avec tous les patients, particulièrement ceux appartenant à des populations vulnérables (travailleurs/euses du sexe, migrant(e)s, personnes transgenres, usager(e)s de drogues, patients ayant des comorbidités, des pathologies psychiatriques…) en sollicitant éventuellement les associations communautaires, et les COREVIH, sources d’informations actualisées sur les organisations à un niveau territorial.
  • Réponse rapide n°4 : il est impératif de s’assurer de la poursuite du traitement antirétroviral et des traitements des comorbidités.
  • Réponse rapide n°5 : la téléconsultation (à défaut la consultation par téléphone) reste à privilégier aux dates des rendez-vous initialement prévues pour les patients suivis régulièrement, et avec une infection parfaitement stabilisée. Le suivi biologique dans les laboratoires d’analyses médicales à proximité du domicile des personnes doit être privilégié
  • Réponse rapide n°6 : chez des personnes nouvellement diagnostiquées positives pour le VIH, ou en situation d’échec thérapeutique, présentant des signes cliniques évolutifs, ou des effets indésirables, en cas de grossesse, ou qui en expriment la demande, la consultation doit se faire en présentiel. Il est essentiel d’adapter les modalités d’accueil en consultation présentielle en appliquant les mesures barrières recommandées dans les établissements de santé : port du masque, hygiène des mains, distanciation physique (recueil d’information préalable pour dépister des symptômes liés à une infection actuelle ou récente par le SARS-CoV-2 ou un éventuel contact récent avec un cas de COVID-19, salles d’attentes adaptées, aérées régulièrement, rendez-vous espacés).
  • Réponse rapide n°7 : il n’y a pas d’indication à modifier un traitement antirétroviral efficace du fait du contexte actuel de COVID-19. Aucun antirétroviral n’a démontré son efficacité dans le traitement de l’infection par le SARS-CoV-2 : il n’est pas recommandé de modifier un traitement antirétroviral en cours dans le but d’utiliser un inhibiteur de la protéase du VIH contre le SARS-CoV-2.
  • Réponse rapide n°8: les vaccinations antigrippale et antipneumoccique recommandées pour les PVVIH sont essentielles dans le contexte épidémique de COVID-19.

Concernant des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) avec diagnostic suspecté et/ou confirmé de COVID-19

  • Réponse rapide n°9 : l’infection par VIH ne doit pas constituer une perte de chance dans la prise en charge médicale de la COVID-19, notamment dans le recours à une prise en charge en réanimation.
  • Réponse rapide n°10 : les traitements recommandés pour la COVID-19 (dexaméthasone, anticoagulants…) doivent être prescrits selon les indications actualisées régulièrement (HAS, HCSP, sociétés savantes).

Concernant la prise en charge des personnes à risque d’exposition au VIH durant la pandémie de COVID-19

  • Réponse rapide n°11 : s’assurer d’une offre de soins adaptée pour la prise en charge des accidents d’exposition sexuelle et de l’offre de prophylaxie pré-exposition (PrEP) (services spécialisés, centres gratuits d’information de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), suivi en médecine de ville). Cette offre de soins doit prendre en compte, respecter et faire respecter les mesures de distanciation physique préconisées face à l’épidémie du SARS-Cov-2.
  • Réponse rapide n°12 : s’assurer d’un accès et d’une offre effective au dépistage régulier du VIH, des hépatites virales B et C, et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) en particulier chez les personnes à risque d’exposition (personnes ayant un nombre élevé de partenaires sexuels, hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), personnes sous PrEP, travailleurs/euses du sexe, migrant(e)s, personnes en situation de précarité…).