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(28 novembre 2020 – Source : HCSP)
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a été saisi en urgence le 20 novembre 2020 par la Direction générale de la santé (DGS) sur une proposition de protocole sanitaire renforcé pour l’accueil des personnes dans les commerces, revu et validé après analyse interministérielle au regard de l’évolution de la situation sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 et de la circulation du virus SARS-CoV-2. Il a ainsi rendu son avis le 22/11/2020.
En préambule, le HCSP indique ne pas être en capacité d’évaluer avec précision la jauge nécessaire à la réduction des risques dans les divers types d’établissements de commerces. Il n’a pas connaissance de la réduction des risques qui est visée, ni du cadre de la stratégie globale de la période à venir du confinement partiel (ex. adaptation des transports, autorisation de sortie pour limiter l’afflux de personnes dans les zones de commerce, etc.). Le HCSP n’est donc pas en mesure de valider, du point de vue d’une éventuelle réduction des risques, un protocole sanitaire à destination d’un type d’ERP (commerces) isolément.
Le HCSP souligne qu’au regard du risque important en cette période de préparation des fêtes de fin d’année, et d’affluence dans les espaces commerciaux et les transports, les recommandations (Mesures de prévention de la doctrine du HCSP) ne peuvent être efficaces que si elles sont toutes et très largement respectées y compris sur la voie publique et dans les transports en commun, ce qui nécessite une réelle politique de contrôle du respect des mesures proposées, au-delà de la responsabilité individuelle des citoyens.
En complément des commentaires qu’il apporte au protocole, le HCSP recommande :
Ces recommandations ne peuvent être efficaces que si elles sont bien respectées simultanément et font l’objet d’une politique globale de contrôle des mesures préconisées, au-delà de la seule responsabilité et de l’engagement individuels des citoyens.
Le HCSP rappelle que ces recommandations temporaires ont été élaborées dans l’état actuel des connaissances et des ressources disponibles et qu’elles seront susceptibles d’évoluer, en fonction de l’évolution des données épidémiologiques et de la circulation du SARS-CoV-2.
(19 novembre 2020 – Source : HCSP)
Dans son avis du 20 octobre 2020, le HCSP recommande des mesures de prévention renforcées pour l’activité physique et sportive dans les établissements couverts, dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.
Le HCSP mentionne en préambule que le maintien des activités, indispensables à la santé physique et mentale de la population, ne peut se concevoir qu’avec un respect strict de ces mesures compte tenu du niveau très élevé actuel de circulation du virus SARS-CoV-2. Les sports de groupe en espace clos (ex. fitness, danse, squash, etc.) et les sports collectifs ou de contacts présentent le plus de risques documentés de transmission du virus SARS-CoV-2.
Le HCSP établit des recommandations générales relatives à la responsabilité du gestionnaire, à l’accueil des participants, à l’aération et la ventilation des bâtiments, à la mesure du CO2, et aux règles d’hygiène.
Le HCSP fournit des recommandations spécifiques pour les centres de remise en forme et les piscines, comme l’accès aux vestiaires individuels et non collectifs, la mise à l’arrêt des sèche-cheveux, la limitation de l’accès aux tribunes voire leur suppression, et le port de masque pour tous les personnels.
Il est recommandé aux pratiquants et intervenants des activités physiques et sportives de ne pas fréquenter les établissements sportifs si eux-mêmes ou l’un de leurs proches présentent des signes évocateurs de la Covid-19 ou est un sujet contact. Cette mesure doit être impérativement respectée.
Le HCSP indique que certaines activités, comme la natation, peuvent être maintenues quelle que soit la zone géographique. Le HCSP recommande d’y permettre l’accès seulement aux groupes avec réservation (clubs et scolaires notamment) et aux personnes disposant d’une carte d’abonnement nominative (individuelle ou familiale).
Le HCSP rappelle que ces recommandations temporaires ont été élaborées dans l’état actuel des connaissances et des ressources disponibles et qu’elles seront susceptibles d’évolutions, en fonction de l’évolution des données épidémiologiques et de la circulation du SARS-CoV-2.
(3 juillet 2020 – Source : ANSES)
L’ANSES (Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié le 03/07/2020 un avis relatif à l’utilisation des procédés membranaires permettant de filtrer les eaux de bassin ou les eaux de lavage des filtres des piscines publiques pour assurer la sécurité sanitaire des baigneurs.
Les travaux menés ont permis de comparer les éléments de performance, les conditions d’usage, les limitations spécifiques des différentes familles de procédés membranaires, en particulier vis-à-vis de leur tenue au chlore. Si les procédés membranaires s’avèrent particulièrement efficaces pour filtrer les eaux des piscines publiques, l’Agence rappelle que la qualité de l’eau passe avant tout par l’application des mesures d’hygiène corporelle par les baigneurs.
L’eau des bassins de piscines publiques peut être contaminée par :
Ainsi, pour assurer la sécurité sanitaire des baigneurs, l’eau doit être filtrée, désinfectée et désinfectante en permanence. L’Anses souligne que le moyen le plus économique et le plus efficace pour accroître la qualité de l’eau des bassins est de limiter au maximum sa contamination, ce qui passe en premier lieu par l’application des mesures d’hygiène corporelle par les baigneurs. Elle rappelle l’importance, pour les établissements, de faire connaître ces règles et, pour les utilisateurs, de les respecter. Les quantités de produits de désinfection utilisés et les coûts d’installation et d’exploitation des filières de traitement seront ainsi minimisés.
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