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Dans un contexte de levée progressive et graduelle du confinement selon les territoires, la HAS a actualisé, au 27/11/2020, ses recommandations générales destinées à assurer la continuité de prise en charge des femmes enceintes en période de confinement impliquant une limitation des déplacements.
L’essentiel :
Ces réponses rapides élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.
Ces réponses rapides sont fondées sur ce qui apparaît souhaitable ou nécessaire au moment où elles sont formulées. Elles ne prennent pas en compte les capacités d’approvisionnement en équipements de protection individuelle.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le Haut Conseil de la santé publique apporte des éléments concernant le port du masque par les femmes qui accouchent, à partir d’une synthèse des recommandations internationales et de la position du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) du 30/09/2020.
La question de l’émission d’aérosols pendant la période d’expulsion n’est pas tranchée dans la littérature scientifique et ne fait pas consensus. Cette phase n’est pas considérée comme un acte générant des aérosols, même s’il existe des arguments expérimentaux laissant envisager que, du fait de l’hyperventilation, la femme soit susceptible d’excréter du virus SARS-CoV-2. Peu de pays abordent cette question n’émettant ni recommandation ni contre-indication.
La dimension psychosociale est aussi à considérer.
En période de forte circulation virale, le HCSP considère, par précaution, que lors des efforts expulsifs avec hyperventilation, un double masquage (masque à usage médical par le(s) professionnel(s) et la femme, présentant ou non des symptômes de Covid-19) est recommandé, sans être rendu obligatoire pour la femme.
Il n’est pas recommandé de porter un masque de type FFP2 pour une femme qui accouche.
Une recherche du portage de SARS-CoV-2 par dépistage peut faciliter la connaissance du statut infectieux de la femme et permettre d’adapter les mesures lors de l’accouchement.
Dans un avis du 06/10/2020 relatif à l’activité professionnelle des femmes enceintes en période de circulation du SARS-CoV-2, le HCSP précise que les données relatives à l’infection à SARS-COV-2 chez les femmes enceintes sont encore très limitées. Par analogie avec d’autres virus respiratoires, il est considéré que la grossesse pourrait constituer un facteur de risque de forme grave, en particulier au 3e trimestre ou quel que soit le terme de la grossesse en cas de comorbidités.
En conséquence, le HCSP recommande :
Ces recommandations, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, peuvent évoluer en fonction de l’actualisation des connaissances et des données épidémiologiques.
(24 avril – Sources : Société Francophone du Diabète et Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français)
Le dépistage du diabète gestationnel sur facteurs de risque basé sur la glycémie à jeun au premier trimestre de la grossesse et sur l’hyperglycémie provoquée orale (HGPO) au 6ème mois de la grossesse est recommandé depuis 2010.
Afin de respecter les mesures de distanciation, certains laboratoires ne souhaitent plus accueillir les patientes pendant une durée de 2 heures pour effectuer l’examen et certaines patientes ne souhaitent pas effectuer cet examen. Ceci est très dépendant des territoires.
Lorsque les organisations locales le permettent et qu’il n’y a pas de difficultés particulières que ce soit pour les patientes ou pour les laboratoires, il est recommandé de poursuivre le dépistage selon les recommandations actuelles de la SFD (Société Francophone du Diabète) et du CNGOF (Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français). Une étude française récente montre que le dépistage sur facteurs de risque identifie effectivement les femmes les plus à risque d’événements pendant la grossesse. Le dépistage sélectif permet donc de réduire le nombre de femmes qui doivent être dépistées.
En cas de difficultés, le panel de diabétologues, sous l’égide de la SFD et avec l’accord du CNGOF, propose une alternative basée sur les mesures de la glycémie à jeun et de l’HbA1c.
Le panel d’experts considère de ce fait qu’une glycémie à jeun ≥ 0,92 g/l ou qu’un taux d’HbA1c ≥ 5,7% peuvent être considérés comme anormaux, faisant poser le diagnostic de diabète gestationnel et justifiant une prise en charge.
Cette alternative n’est proposée que dans le contexte pandémique actuel.
7 avril 2020 – Modifications de l’hémostase : stratégie d’évaluation et de prise en charge – groupe de travail issu du CARO, de la SFAR et du CNGOF :
Publié le 27 mars – Source : Résumé des articles – du Collège National de Gynécologie Obstétrique du 23 Mars Covid et Grossesse – du Dr Peyronnet Journal Gynécologie, Obstétrique, Fertilité et Sénologie du 19 Mars)
Attention, ces données peuvent évoluer de façon quotidienne avec l’avancée de l’épidémie et des connaissances chez la femme enceinte.