(10/07 – Mise à jour 11/10 – Source : Assurance Maladie)
Des mesures dérogatoires aux conditions habituelles de prise en charge et de facturation ont été mises en place pendant l’état d’urgence sanitaire. Elles permettaient d’assurer la continuité des soins dans ce contexte particulier. Certaines de ces dérogations se sont arrêtées avec la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet, et d’autres sont prolongées au-delà de cette date (voir Arrêté du 10 juillet 2020 paru au Journal officiel du 11 juillet 2020).
(11 octobre)
Fin à la prise en charge dérogatoire des indemnités journalières (IJ) par l’Assurance Maladie pour les professions libérales médicales amenées à interrompre leur activité professionnelle dans 2 situations :
La prise en charge dérogatoire des indemnités journalières est maintenue pour les professionnels de santé libéraux dont le diagnostic d’infection à Covid-19 a été posé cliniquement ou biologiquement ; les professionnels de santé libéraux en arrêt pour garde d’enfants ; les professionnels de santé vulnérables (selon la liste en vigueur du HCSP d’août 2020).
Dans le cas où un médecin prescrit un suivi par un infirmier d’un patient dont le diagnostic d’infection à Covid-19 a été posé cliniquement ou biologiquement, de manière dérogatoire et transitoire et afin d’assurer la surveillance à domicile des patients, l’infirmier est autorisé à coter un AMI 5,8 par analogie avec un acte existant à la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) : acte de surveillance clinique de prévention pour un patient à la suite d’une hospitalisation pour épisode de décompensation d’une insuffisance cardiaque ou d’exacerbation d’une bronchopathie chronique obstructive (BPCO). Cette cotation AMI 5,8 est assortie de la majoration de coordination (MCI) : AMI 5.8 + MCI.
Le nombre d’actes et la fréquence de réalisation sont déterminés par la prescription médicale.
Si la surveillance s’applique à un patient nécessitant par ailleurs des soins, l’acte AMI 5,8 est cumulable à taux plein en dérogation de l’article 11B de la NGAP.
L’URPS Médecins et l’Ordre des Médecins se sont associés à l’URPS Infirmiers pour signifier l’impact négatif d’une telle mesure, de nombreuses personnes fragiles nécessitant le recours à un IDEL pour réaliser ces prélèvements. Nous avons alerté l’ARS également qui va se saisir de cette question. Des informations vont être prises au niveau national sur ce sujet.
Eu égard à la situation sanitaire et à titre exceptionnel, lorsque la durée de validité d’une ordonnance prescrivant des soins infirmiers est expirée et afin d’éviter toute interruption de traitement préjudiciable à la santé du patient, l’infirmier peut poursuivre les soins :
Cette dérogation concerne les prescriptions de soins infirmiers en rapport avec une affection de longue durée relevant des 3° et 4° de l’article L.160-14 du code de la sécurité sociale ; de soins infirmiers pour plaies au long cours ; de suivi de la prise médicamenteuse pour les patients atteints de troubles psychiatriques et de troubles cognitifs ; de soins infirmiers à domicile pour un patient, quel que soit son âge, en situation de dépendance temporaire ou permanente ; de prélèvement dans le cadre de la prescription d’un examen de biologie de surveillance dans le cadre d’une pathologie chronique.
Les infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes libéraux intervenant dans les centres ambulatoires dédiés au covid-19 pour un accompagnement à la consultation peuvent facturer la cotation TLL. Pour les infirmiers libéraux exerçant dans ces centres et effectuant un prélèvement nasopharyngé ou un prélèvement sanguin en complément de l’accompagnement à la consultation, une cotation AMI 1,5 peut être facturée.
Depuis plusieurs semaines, dans le cadre de l’épidémie sanitaire, des organisations spécifiques sous forme de sites dédiés se sont organisées avec le soutien de l’ARS Hauts-de-France afin de prendre en charge les patients potentiellement infectés Covid-19, à la fois pour faciliter l’accès à un avis médical et l’accès au dépistage à toute personne présentant des symptômes, ou toute personne contact à qui un test de dépistage était prescrit ; et cela, tout en garantissant la sécurité qui s’imposait à la fois pour les patients et aussi pour les professionnels de santé de votre territoire.
L’ARS nous a informé le 10/07 que, compte-tenu de la levée du confinement et de l’amélioration progressive de la situation sanitaire, également de la reprise de l’activité « courante » de soins de ville, et au regard du nombre de sites déjà fermés à l’initiative des professionnels, le dispositif de sites dédiés prend fin ce 10 juillet sur l’ensemble du territoire.
La plateforme Medgo utilisée pour les réquisitions prendra fin le 10/07. Un relais sera pris par une plateforme nationale.
La loi de sortie de l’état d’urgence qui devrait être prochainement promulguée devrait conserver la possibilité de la réquisition, à confirmer pour les renforts de personnel EHPAD, mais avec une quasi-certitude pour les dispositifs particuliers type hôtel.
En cas de demande de soutien/renfort pour un EHPAD, il s’agira dorénavant d’identifier s’il s’agit d’un cluster ou s’il s’agit d’une anticipation classique de congés/absences prévisibles. Dans le 1er cas, un soutien pourrait être possible, pas dans le second.
(26 octobre – Source : ARS)
(11 octobre)
Prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour tous les patients jusqu’au 31 décembre 2020 (code : exo div 3).
(11 octobre)
Les mesures dérogatoires suivantes sont prolongées jusqu’au 31 décembre 2020 :
(11 octobre)
(10 juillet – cela devait s’arrêter)
Prise en charge 100 % pour les actes et prestations dispensés aux assurés dans les centres ambulatoires dédiés au covid-19 ; (date d’effet au 24/04/2020)
Par ailleurs, il a été précisé que les actes à distance pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie comme les téléconsultations et télésoins prendront fin au plus tard le 31/12/2020.
(11 octobre)
Pour les actes réalisés (téléconsultations incluses) pour les patients dans les structures d’accueil pour personnes âgées de type établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante (Ehpad), la facturation de la majoration d’urgence (MU) pour chaque visite est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020.
(11 octobre)
Pour les médecins participant aux opérations de « contact tracing », la facturation de la majoration pour « consultation initiale d’information du patient et de mise en place d’une stratégie thérapeutique » (MIS) d’une valeur de 30 euros est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020.
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