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Consignes nationales - augmentation des capacités de prise en charge hospitalières

(11/12/2021 – Source : Ministère)

Consignes nationales relatives à l’augmentation des capacités de prise en charge hospitalières dans le contexte épidémique actuel

Par DGS du 09/12/2021, il est précisé que La 5ème vague de Covid-19 a débuté et la dynamique épidémique est défavorable, avec une forte hausse de tous les indicateurs.

Malgré un taux élevé de vaccination, la situation est déjà difficile dans la plupart des régions et établissements, avec des perspectives d’évolution négative dans les prochains jours et prochaines semaines.

Il apparaît donc nécessaire d’augmenter les capacités de prise en charge de patients en soins critiques et en médecine pour faire face à l’augmentation attendue de l’afflux de patients dans les jours et semaines à venir. Cette démarche sera coordonnée et territorialisée au regard de la circulation des virus et de la pression induite sur le système hospitalier.

Elle repose notamment sur trois stratégies complémentaires déjà éprouvées : 

  1. L’activation de plans blancs (niveau 2)dans tous les territoires où cela est nécessaire. Cette mesure permettra d’augmenter de façon significative les capacités de prise en charge hospitalières, notamment pour les patients Covid+.
  2. La déprogrammation des activités de chirurgie et de médecine qui, après réflexion et prise en compte de la balance bénéfice/risque pour les patients, peuvent être reportées afin de libérer du personnel soignant pouvant être affecté dans les services de soins critiques et de médecine.
  3. Les coopérations entre établissements de santé, quels que soient les statuts publics et privésque ce soit dans le cadre de la réactivation d’une coopération déjà établie ou non, doivent être effectuées afin de maintenir une réponse aux besoins de la population en termes de prises en charge Covid et non-Covid.

Pour les établissements de santé privés contraints en conséquence, de nouveau, de déprogrammer les soins dits « non urgents », conduisant ainsi à une baisse d’activité marquée de certains médecins intervenant dans ces établissements, un nouveau dispositif exceptionnel d’accompagnement économique des médecins conventionnés affectés par la répétition des déprogrammations sera mis en place. 

Ce point sera également mis en discussion lors de nos réunions avec l’ARS Hauts-de-France. Nous ne manquerons pas de vous informer des informations spécifiques le cas échéant.

Dispositif PsyEnfantAdo : soutien psychologique pris en charge à 100 % pour les 3-17 ans

(29/05/2021 – Source : Assurance Maladie)

Dispositif PsyEnfantAdo : soutien psychologique pris en charge à 100 % pour les 3-17 ans

La crise sanitaire a entraîné une dégradation de l’état de la santé mentale et psychologique de la population française, avec des signaux particulièrement préoccupants chez les enfants et adolescents. C’est la raison pour laquelle le Ministère des Solidarités et de la santé et l’Assurance Maladie lancent, à partir de début juin 2021, le dispositif de soutien psychologique d’urgence PsyEnfantAdo.

Ce dispositif s’adresse aux enfants et aux jeunes de 3 à 17 ans inclus en souffrance psychologique d’intensité légère à modérée. Il prévoit une prise en charge psychologique adaptée aux besoins de l’enfant ou du jeune, réalisée par un psychologue clinicien conventionné avec l’Assurance Maladie, dans la limite de 10 séancesUne prescription médicale est nécessaire, l’ordonnance pouvant être établie jusqu’au 31 octobre 2021. Les séances seront prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance de frais pour les familles. La liste des psychologues agréés dans le dispositif sera disponible début juin sur la plateforme https://psyenfantado.sante.gouv.fr.

Les bénéficiaires

Le dispositif concerne :

  • les enfants et les adolescents de 3 à 17 ans inclus ;
  • affiliés à un organisme d’assurance maladie ou bénéficiaires de l’aide médicale de l’Etat ;
  • et dont la santé psychique a été affectée par la crise sanitaire et qui présentent :
    • des modifications explicites du comportement et/ou du fonctionnement intérieur suscitant l’inquiétude de l’entourage (famille, milieu scolaire, médecin généraliste, pédiatre, service de protection maternelle et infantile (PMI)…),
    • une souffrance psychique d’intensité légère à modérée, sans signe de gravité.

Important : en cas de troubles plus sévères, de situations évoquant des troubles graves du comportement ou de l’humeur, les enfants et adolescents doivent être orientés sans délai vers un psychiatre ou un pédopsychiatre ou une structure spécialisée pour une consultation et une prise en charge adéquate (centre médico-psychologique, maison des adolescents…).

La prescription

Dans le cadre de ce dispositif, le médecin (qu’il soit généraliste, pédiatre, psychiatre, pédopsychiatre, hospitalier, médecin scolaire, médecin de protection maternelle et infantile…) adresse l’enfant ou l’adolescent à un psychologue clinicien conventionné avec l’Assurance Maladie, à l’aide d’une prescription de séances de soutien psychologique et, si besoin, d’un courrier d’accompagnement.

Ce dispositif permet la prise en charge à 100 % d’un entretien initial d’évaluation et de 1 à 9 séances d’accompagnement psychologique de soutien.

Le médecin pourra orienter les enfants et adolescents vers un psychologue du dispositif jusqu’au 31 octobre 2021 (date indiquée sur l’ordonnance). Les séances, elles, pourront être réalisées jusqu’au 31 janvier 2022.

Le consentement des détenteurs de l’autorité parentale est nécessaire pour engager un parcours de soins pour l’enfant ou l’adolescent et permettre le partage, entre les acteurs de ce parcours qui ont vocation à en connaître, des informations relatives à sa prise en charge en santé mentale.

Le choix du psychologue

L’enfant ou l’adolescent et sa famille choisissent le psychologue réalisant la prise en charge. Le médecin peut aider la famille dans ce choix.

La liste des psychologues agréés dans le dispositif sera disponible début juin sur la plateforme https://psyenfantado.sante.gouv.fr. Cette plateforme mettra à jour régulièrement la liste des psychologues participant au dispositif. Elle permet aussi aux psychologues volontaires de candidater pour y prendre part.

Pour ce faire, les psychologues cliniciens libéraux ou en activité mixte doivent :

  • disposer d’une inscription sur le registre ADELI ;
  • avoir une formation en psychologie avec un parcours attesté en psychologie clinique, psychopathologie, psychologie de la santé, psychologie du développement ou psychologie cognitive ;
  • avoir au moins 3 ans d’expérience dans ces domaines, dont une partie auprès des enfants et adolescents.

A l’issue de la prise en charge

Après accord du titulaire de l’autorité parentale, le psychologue transmet au médecin qui suit l’enfant habituellement le compte-rendu de l’entretien initial d’évaluation ainsi qu’un compte-rendu de fin de prise en charge. Les coordonnées du médecin sont fournies par la famille.

En cas de question supplémentaire sur la plateforme https://psyenfantado.sante.gouv.fr, un message peut-être envoyé à PsyEnfantAdo@sante.gouv.fr.

Diagnostiquer et prendre en charge les adultes présentant des symptômes prolongés de la covid

Diagnostiquer et prendre en charge les adultes présentant des symptômes prolongés de la covid

(13/02/2021 – Source : HAS)

En date du 10/02/2021, la HAS a réalisé des réponses rapides à destination des professionnels de santé, et principalement à ceux qui interviennent en premier recours, pour la prise en charge et l’orientation des patients qui présentent des symptômes prolongés suite à une Covid-19.
La Covid-19 est une maladie d’expression polymorphe, tant par sa présentation clinique que par sa gravité et sa durée.
Dès la fin de la première vague épidémique en mai 2020, la persistance de symptômes plusieurs semaines ou mois après les premières manifestations, a été décrite chez plus de 20 % des patients après 5 semaines et plus et chez plus de 10 % des patients après 3 mois.
Le caractère polysymptomatologique et fluctuant de ces manifestations cliniques génère des interrogations et des inquiétudes pour les patients et les cliniciens.
L’histoire naturelle de cette maladie n’est pas connue. Les données évolutives sont encore rares et les mécanismes physiopathologiques sont au stade d’hypothèses. Le terme « COVID-long » a été utilisé par les patients puis repris dans la littérature pour qualifier ce phénomène. En l’absence de données physiopathologiques et épidémiologiques précises, ce texte utilise la notion plus large de symptômes prolongés suite à une Covid-19.
Une démarche pragmatique, rationnelle et scientifique de prise en charge de ces patients, dans le cadre d’une décision médicale partagée, pouvant être multidisciplinaire est nécessaire.
La prise en charge de ces symptômes peut être réalisée en soins primaires dans la grande majorité des cas. Un certain nombre d’examens complémentaires peuvent être utiles.
L’escalade des prescriptions d’examens complémentaires non pertinents est à éviter.
Ce document a pour objet de définir la prise en charge de premier recours des patients adultes présentant des symptômes prolongés. Les fiches techniques associées permettent de proposer les explorations cliniques et paracliniques nécessaires en premier recours selon les atteintes d’organe et/ou les symptômes présentés. Elles permettent également d’identifier les situations d’urgence et les situations qui nécessitent un recours spécialisé.

Ce document est composé de 2 parties :

  1. Les stratégies de premier recours
  2. Les fiches techniques par symptôme ou spécialité :

L’essentiel

  • Réponse rapide n°1 : des symptômes prolongés au décours de la Covid-19 peuvent survenir même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères. Ces symptômes sont polymorphes, et peuvent évoluer de façon fluctuante sur plusieurs semaines ou mois.
  • Réponse rapide n°2 : la majorité des patients peut être suivie en soins primaires dans le cadre d’une prise en charge holistique.
  • Réponse rapide n°3 : les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont une fatigue, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées), des troubles cardio-thoraciques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux) et des troubles de l’odorat et du goût. Des douleurs, des troubles digestifs et cutanés sont également fréquents.
  • Réponse rapide n°4 : devant un patient qui présente des symptômes prolongés au décours d’une Covid-19, il faut d’abord éliminer une complication de la phase aigüe, une décompensation de comorbidité et une autre cause que la Covid-19.
  • Réponse rapide n°5 : un examen clinique approfondi (dont un recueil d’informations bienveillant, la recherche d’une hypotension orthostatique et la mesure de la SpO2) peut s’aider d’échelles et d’un bilan paraclinique parcimonieux. Cet examen approfondi est nécessaire pour porter un diagnostic en rapport avec ces symptômes prolongés.
  • Réponse rapide n°6 : l’écoute est empathique et explore le patient dans sa globalité, Le médecin traitant est au centre du dispositif. La stratégie diagnostique et thérapeutique doit être personnalisée et centrée sur la personne en l’accompagnant. Il faut inciter les patients à apprendre à s’autogérer, connaitre leurs limites mais continuer avoir des activités physiques même modérées (en l’absence de contre-indications).
  • Réponse rapide n°7 : les traitements actuels sont essentiellement symptomatiques.
  • Réponse rapide n°8 : la rééducation a une place centrale : rééducation respiratoire en cas de syndrome d’hyperventilation, rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants ou réentrainement à l’effort qui doit être mené de façon progressive et adaptée aux possibilités de chaque patient.
  • Réponse rapide n°9 : l’exploration de troubles anxieux et dépressifs, de troubles fonctionnels et la proposition d’un soutien psychologique sont à envisager à toutes les étapes du suivi.
  • Réponse rapide n°10 : un recours doit être possible dans des organisations pluridisciplinaires et pluriprofessionnelles, au niveau territorial.  Certains patients devraient pouvoir accéder à des services multidisciplinaires de rééducation, de réadaptation et de soutien.
  • Réponse rapide n°11 : malgré un recul encore limité, l’évolution observée fait alterner des phases d’exacerbations et de récupérations. L’évolution se fait en règle vers une amélioration à un rythme variable selon les patients.
  • Réponse rapide n°12 : de nombreuses questions scientifiques persistent concernant les aspects épidémiologiques, physiopathologiques et thérapeutiques. Elles doivent faire l’objet de travaux de recherche financés.
Les habitants des Hauts-de-France très impactés par les retards de soins liés à la crise sanitaire

Crise sanitaire de Covid-19 et inégalités sociales de santé

(19/09/2021 – Source : HCSP)

La crise de Covid-19 a eu un impact majeur sur les inégalités sociales (ISS) et territoriales de santé (ITS). Certains effets sont de nature infectieuse, en lien direct avec le virus : surmortalité dans les territoires les plus pauvres, séroprévalence, incidence. D’autres sont indirects, à l’origine d’une crise sanitaire globale: santé mentale, violences intra-familiales, sédentarité, insécurité et comportements alimentaires, retentissement scolaire.

Les effets économiques multiples, pauvreté, chômage ou encore la scolarisation sont porteurs de retentissements sur la santé à long terme. Les difficultés d’accès aux soins, des déprogrammations auront des conséquences variables selon les groupes sociaux et les territoires.

L’analyse des recommandations sanitaires pendant la crise montre cependant que les ISS et les ITS ont rarement été évoquées et n’ont pas fait l’objet de recommandations explicites, en contraste avec la priorité affichée dans la Stratégie nationale de santé. L’universalisme proportionné, comme réponse à un gradient social de santé n’a pas été pris en compte. En revanche, les associations et les collectivités territoriales, les politiques nationales et la protection sociale ont probablement été efficaces pour limiter le creusement des ISS.

L’appareil statistique n’était pas préparé à suivre l’évolution des ISS et ITS. L’effort de recherche a été considérable mais ne peut permettre un pilotage des politiques. La démocratie sanitaire a été mise à rude épreuve, qu’il s’agisse des parlementaires ou des citoyens. Le HCSP fait 22 recommandations pour la prise en compte effective des ISS et des ITS en période de crise qui a un caractère global, et qu’il importe de préparer par une politique sanitaire dans le long terme.

Avis relatif à la crise sanitaire de Covid-19 et inégalités sociales de santé (22 juillet 2021)
+ Communiqué de presse

Près de 2 personnes sur 3 ont renoncé à se soigner pendant le premier confinement

Près de 2 personnes sur 3 ont renoncé à se soigner pendant le premier confinement

(30/01/2021 – Source : ODENORE)

L’observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore), qui est un dispositif de recherche du laboratoire de sciences sociales Pacte du CNRS et de l’université Grenoble-Alpes, et l’Assurance Maladie ont lancé une enquête afin d’estimer l’ampleur, la nature, les causes et conséquences des non-réalisations de soins pendant la première période de confinement.
Les premiers résultats de l’enquête montrent que 60 % des personnes interrogées disent ne pas avoir réalisé à leur initiative, pendant le premier confinement, au moins un soin dont elles avaient besoin. Parmi les personnes qui n’ont pas consulté de médecin généraliste pendant le 1er confinement malgré un besoin, une nette majorité (68 %) dit avoir consulté à l’issue du 1er confinement. Il ressort de cette étude un renoncement «définitif» assez faible (entre 2 % et 7 % selon le type de besoin de soins). La plupart des personnes qui n’ont toujours pas réalisé la consultation ou l’acte au moment de l’enquête garde l’intention de le faire.
Tous types de soins confondus, les raisons qui ont le plus amené les personnes à ne pas se soigner alors qu’elles auraient eu besoin de le faire sont la fermeture des cabinets et structures de soins, une appréhension de la contamination, une temporisation de leur demande de soin, ainsi qu’une volonté de ne pas surcharger les professionnels de la santé pendant cette période. Cette dernière raison est la plus citée par les personnes qui ont renoncé à consulter un généraliste durant le confinement (37 % d’entre elles) alors que la raison principale de la non-réalisation de soins dentaires et spécialisés est relative à la fermeture des cabinets et structures de soins (59 % des soins dentaires et 36 % des consultations chez des spécialistes).
Voir l’étude complète.

Méthodologie de l’enquête
L’enquête a été effectuée en ligne. Le questionnaire a été ouvert du 24 juillet au 23 septembre 2020 et a été porté à la connaissance du public par différents relais (mailing, réseaux sociaux…). Plus de 7 000 personnes ont répondu à cette enquête. 4 236 questionnaires ont été complétés en totalité. En savoir plus sur le site de l’Odenore.

Les habitants des Hauts-de-France très impactés par les retards de soins liés à la crise sanitaire

Sondage Viavoice France Assos Santé HDF COVID-19 : Les habitants des Hauts-de-France très impactés par les retards de soins liés à la crise sanitaire

(28/01/2021 – Source : France Assos Santé Hauts-de-France)

Le 27/01/2021, France Assos Santé Hauts-de-France a rendu public son Sondage Viavoice pour France Assos Santé Hauts-de-France. 
Deux points majeurs :

  • Déprogrammation et renoncement aux soins durant la crise sanitaire : un impact accentué pour les habitants de la région Hauts-de-France ;
  • Des pratiques numériques en santé de plus en plus importantes mais une attention portée par France Assos Santé HDF à ne pas creuser les inégalités

Le communiqué est en ligne sur leur site internet ainsi que l’intégralité du sondage.

Recommandations d’organisation des soins dans un contexte de résurgence de l’épidémie de Covid19

Recommandations d’organisation des soins dans un contexte de résurgence de l’épidémie de Covid19

(21 novembre – Source : DGS)

Le ministère des solidarités et de la santé, en collaboration avec plusieurs médecins des spécialités les plus concernées et en co-construction avec les conseils nationaux professionnels (CNP), les sociétés savantes, le CNUH et les ARS, a travaillé sur un corpus de recommandations intégrant également les avis les plus récents de la Haute autorité de santé (HAS) et du Haut conseil de la santé publique (HCSP).

L’ensemble de ces recommandations a vocation à anticiper un éventuel dépassement du capacitaire disponible en soins critiques en maintenant l’égalité d’accès à un juste soin et en favorisant les alternatives à l’hospitalisation, à travers la mise à disposition de propositions d’organisation et d’outils pratiques dans un contexte de reprise épidémique.

Pour ce faire, la stratégie proposée repose à la fois sur le renforcement de tous les leviers de prise en charge en amont de l’hôpital et en alternative à celui-ci afin d’éviter toute hospitalisation lorsque c’est possible dans un contexte de forte tension du système hospitalier ; et sur la fluidification des parcours hospitaliers des patients en renforçant l’articulation entre la médecine de ville, la régulation médicale et les services d’urgence, l’hospitalisation conventionnelle, les soins critiques et les soins de suite et de réadaptation.

Ces deux axes combinés doivent permettre au système de santé de préserver son capacitaire en hospitalisation conventionnelle, notamment pour les soins urgents et non-programmés, et de mieux répartir la charge en soins entre unités de niveaux adaptés.

Oxygénothérapie à domicile
HAS - Réponses rapides dans le cadre du Covid-19
Accompagner les enfants et les adolescents dont ceux vivant avec une maladie chronique

Consultez la page Pédiatrie

Cardiologie : Insuffisance cardiaque chronique / syndrome coronarien chronique

Consultez la page Cardiologie

Parkinson

Consultez la page Neurologie

VIH

Consultez la page Maladies infectieuses

Patients atteints d'une maladie rhumatologique chronique

Mise à jour des «  Réponses rapides dans le cadre du COVID-19 – Assurer la continuité de la prise en charge thérapeutique des patients atteints d’une maladie rhumatologique chronique »

(28 novembre – Source : HAS)

Les personnes atteintes de maladies chroniques sont plus exposées à des formes graves d’infection Covid-19 (HCSP, 2020). Dans ce contexte épidémique, ces personnes sont aussi plus à risque d’aggravation/de déstabilisation de leur maladie chronique du fait d’une moindre surveillance, en raison des mesures de confinement, de limitation des déplacements pour des consultations médicales en présentiel, réservées au cas les plus urgents.

Le risque de rupture de la prise en charge des patients fragiles est réel.

Ces préconisations portent sur le suivi des personnes non symptomatiques de Covid-19, atteintes de maladies rhumatologiques chroniques.

L’essentiel :

  • Réponse rapide n°1 : le risque de développer une forme sévère de la Covid-19 chez un patient porteur d’un rhumatisme inflammatoire chronique repose principalement sur les mêmes facteurs de risque que la population générale, à savoir l’âge et les comorbidités classiques.
  • Réponse rapide n°2 : tout patient atteint d’un rhumatisme inflammatoire chronique développant des symptômes de la Covid-19 ou cas contact, doit être testé (Cf. HAS Réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 : Prise en charge de premier recours des patients suspectés de Covid-19. Novembre 2020)
  • Réponse rapide n°3 : les personnes prenant une corticothérapie à dose immunosuppressive (≥ 10 mg/j, ≥ 2 semaines) sont à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2.
  • Réponse rapide n°4 : pendant la période de l’épidémie de Covid-19, une infiltration d’un corticostéroïde reste possible quand il n’y a pas d’alternative thérapeutique.
  • Réponse rapide n°5 : en l’absence de signe de Covid-19, il n’y a pas de contre-indication à la prescription ou à la poursuite d’un traitement par AINS.
  • Réponse rapide n°6 : en l’absence de signe de Covid-19, il est conseillé de maintenir tous types de traitements de fond (synthétique conventionnel ou ciblé et biomédicaments) d’un rhumatisme inflammatoire chronique, s’ils sont efficaces et bien tolérés, afin d’éviter la survenue potentielle d’une poussée, avec application stricte des mesures « barrières ».
  • Réponse rapide n°7 : en l’absence de signe de Covid-19, il n’y a pas de contre-indication à initier tous types de traitements de fond (synthétique conventionnel ou ciblé et biomédicaments) s’ils sont nécessaires pour le bon contrôle d’un rhumatisme inflammatoire chronique, avec application stricte des mesures « barrière » (Cf. HAS Réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 : Mesures de prévention de la transmission du SARS-coV2 pour la prise en charge des patients en milieu de soins (hors établissements de santé et médico-sociaux), Novembre 2020)
  • Réponse rapide n°8 : en cas de symptômes évocateurs de Covid-19, il faut suspendre tous types de traitements de fond d’un rhumatisme inflammatoire chronique et maintenir les corticoïdes s’ils ont été prescrits simultanément.
  • Réponse rapide n°9 : après une infection Covid-19, la reprise du traitement de fond d’un rhumatisme inflammatoire chronique est envisageable une à deux semaines après la disparition de toute symptomatologie.
  • Réponse rapide n°10 : les conditions de distanciation physique ne doivent pas faire repousser de plus de quelques semaines une injection semestrielle de denosumab prescrite dans le cadre du traitement d’une ostéoporose.

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Femmes enceintes

Actualisation des réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 – Continuité du suivi des femmes enceintes

(1er décembre – Source : HAS)

Consultez la page Grossesse

Suivi postnatal des femmes et de leur enfant

Actualisation des réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 – Continuité du suivi postnatal des femmes et de leur enfant

(1er décembre – Source : HAS)

Le 27/11, la HAS a actualisé ses réponses rapides portent sur les conditions et l’organisation du retour à domicile des mères et de leurs enfants dans ce contexte, et sur la gestion des cas du retour à domicile de femmes atteintes de COVID-19 (sans signes de gravité) et de leur nouveau-né. Elles concernent également le maintien d’activités relatives au suivi gynécologique et de prévention à distance de la naissance.

L’essentiel :

  • Réponse rapide n°1 : Tout nouveau-né de mère infectée par le COVID-19 doit être considéré comme lui-même porteur du virus. Un test du nouveau-né ne se justifie pas mais l’isolement de la mère avec son enfant et les mesures barrières doivent être respectées et renforcées.
  • Réponse rapide n°2 : Favoriser les sorties précoces et le retour au domicile, à partir de la 48e heure de vie du nouveau-né, en s’assurant de la continuité et de la coordination du parcours de soins avec les partenaires de la ville (médecins libéraux, sages-femmes libérales, PMI, réseaux de périnatalité, centres d’action médico-sociale précoce, centres médico-psychologiques).
  • Réponse rapide n°3 : Réaliser l’examen du nouveau-né en présentiel entre le 6e et le 10e jour postnatal par un pédiatre ou un médecin généraliste au mieux dans le cadre d’une filière de soins organisée.
  • Réponse rapide n°4 : Moduler l’organisation du suivi postnatal en fonction de l’évolution de la circulation du virus sur le territoire, de l’accès aux ressources locales et des demandes de la mère ou du couple.
  • Réponse rapide n°5 : Discuter du choix des modalités de suivi de la mère et de l’enfant et d’adaptation de leur mode de vie dans un contexte de consignes sanitaires plus ou moins strictes à l’aide d’une démarche de décision partagée entre la femme et/ou le couple, et le professionnel ou l’équipe de soin qui suit la femme et l’enfant. Cette démarche se fonde sur des informations échangées entre eux et sur l’appréciation de la place respective des facteurs épidémiologiques, médicaux, des conditions de vie, des vulnérabilités, et des préférences de la femme ou du couple.
  • Réponse rapide n°6 : Pour le suivi ultérieur, décider avec la femme d’un suivi en présentiel ou en téléconsultation en fonction du risque obstétrical et de l’évolution de la situation clinique, mais aussi du contexte social et psychologique de la femme et d’un éventuel risque de violence intra-familiale.
  • Réponse rapide n°7 : S’assurer du bien-être physique et mental de la mère, maintenir le soutien psychologique des femmes, possible aussi à distance, et accompagner la mère ou le couple dans ses pratiques parentales.
  • Réponse rapide n°8 : Renforcer le suivi en cas de sortie très précoce (avant 48 heures de vie) en s’assurant avant la sortie de l’identification et de l’effectivité des soins de ville, et de l’organisation des tests de dépistage néonataux.
  • Réponse rapide n°9 : Porter une attention particulière au circuit de surveillance du risque d’ictère et de suivi à la maternité en cas d’ictère confirmé.
  • Réponse rapide n°10 : S’assurer de la réalisation de la visite postnatale pour la mère en présentiel à 6 semaines après l’accouchement (examen gynécologique, contraception, rééducation du périnée, vécu de l’accouchement et des suites de couche, évaluation de signes de mal-être ou de dépression, etc.). Elle est aussi l’occasion de planifier la reprise du suivi de prévention gynécologique de la femme.
  • Réponse rapide n°11 : S’assurer de l’organisation du suivi de l’état de santé de l’enfant dès la naissance : dépistages, vaccinations, développement de l’enfant.
  • Réponse rapide n°12 : Mettre en place un suivi de l’état de santé des enfants nés de mère ayant contracté la COVID-19, de la naissance jusqu’à 2 ans.

Ces réponses rapides élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Ces réponses rapides sont fondées sur ce qui apparaît souhaitable ou nécessaire au moment où elles sont formulées. Elles ne prennent pas en compte les capacités d’approvisionnement en équipements de protection individuelle.

HTA - suivi des patients

Mise à jour des «  Réponses rapides dans le cadre du COVID-19 – HTA – Suivi des patients »

(28 novembre – Source : HAS)

Dans le contexte épidémique vis-à-vis du Covid-19, la HAS a élaboré des recommandations générales destinées à assurer la continuité de prise en charge des patients souffrant de maladies chroniques somatiques ou psychiatriques en période épidémique.

De façon générale, les personnes atteintes de maladies chroniques sont plus exposées à des formes graves d’infection Covid-19. Ces personnes sont aussi plus à risque d’aggravation/de déstabilisation de leur maladie chronique du fait d’une moindre surveillance, en raison des mesures liées au confinement puis à sa levée, et de limitation des déplacements pour des consultations médicales en présentiel.

Par ailleurs, des questions ont été soulevées par des scientifiques concernant le risque que des traitements antihypertenseurs (IEC et ARA2) puissent avoir un impact sur l’évolution de l’infection Covid-19.

Ces réponses rapides portent sur le suivi, pendant la période épidémique, des personnes non symptomatiques du Covid-19, atteintes d’hypertension artérielle.

L’essentiel :

Ces réponses rapides sont destinées aux soignants qui assurent le suivi, pendant la période épidémique, des patients atteints d’hypertension artérielle non compliquée.
En cas de complication de l’HTA : se reporter à la Fiche « Réponse Rapide » spécifique.

  • Réponse rapide n°1 : Préconiser chez les patients hypertendus, les mesures de précautions et de prévention recommandées en fonction de leur âge mais aussi des éventuelles comorbidités de l’HTA (en particulier le diabète, l’obésité, l’insuffisance rénale, etc.).
  • Réponse rapide n°2 : Les patients présentant une HTA compliquée (avec complications cardiaques, rénales, cérébro-vasculaires) sont considérés comme à risque de développer une forme grave de Covid-19. Rappeler à ces patients l’importance du respect des mesures barrières spécifiques préconisées.
  • Réponse rapide n°3 : Informer le patient de ne pas modifier ou arrêter un traitement par IEC ou par sartans (ARA2), sans avis médical. Il n’est pas non plus justifié d’introduire ces classes thérapeutiques, aucune donnée robuste actuellement ne permettant d’impliquer les IEC ou les sartans (ARA2) dans la survenue ou l’évolution du Covid-19, ni dans un sens positif, ni dans un sens délétère.
  • Réponse rapide n°4 : Informer le patient de ne pas modifier ou arrêter un traitement antihypertenseur, même en période épidémique, sans avis médical. De la même façon, s’assurer que les traitements prescrits dans le cadre de maladies chroniques associées (notamment le diabète) sont toujours poursuivis.
  • Réponse rapide n°5: Rappeler au patient que même en période épidémique, il doit alerter son médecin traitant ou un médecin de proximité en cas de problème, d’aggravation de son état, ou de symptôme inhabituel. Il devra alors mentionner son HTA et ses traitements en cours à tout professionnel de santé intervenant auprès de lui.
  • Réponse rapide n°6 : Informer le patient qu’en cas de fièvre élevée ou de diarrhée importante, il doit demander conseil à son médecin ou à son pharmacien car ces symptômes peuvent nécessiter d’adapter transitoirement les traitements par IEC, ARA2 et diurétiques compte tenu du risque de déshydratation et d’insuffisance rénale. De même, les AINS sont à éviter en automédication.
  • Réponse rapide n°7 : Encourager la continuité de l’automesure au domicile, selon les modalités habituelles suivies par le patient et anticiper en cas d’une consultation ou contact téléphonique prévu avec le médecin. En cas de PA anormalement hautes par automesure, préciser au patient qu’il doit contacter son médecin traitant et ne pas modifier seul son traitement.
  • Réponse rapide n°8 : Rappeler l’importance du respect des mesures hygiéno-diététiques dont l’activité physique qui seront à adapter au contexte du confinement ou de sa levée et à la situation du patient. En particulier de ne pas oublier de se peser régulièrement.
  • Réponse rapide n°9 : Maintenir les consultations médicales nécessaires au rythme prévu en adaptant les modalités aux nécessités de prise en charge du patient (téléconsultation et télésoin si possible, consultation sur rendez-vous au cabinet en milieu sécurisé ou visites à domicile, en appliquant les mesures de protection nécessaire).
  • Réponse rapide n°10 : Rappeler que la téléconsultation est une vraie consultation et que le patient doit se munir de la liste de ses médicaments, des résultats d’analyse biologique si besoin et des données d’automesure en prévision de celle-ci.
  • Réponse rapide n°11 : Insister auprès du patient qu’en cas de nouveaux symptômes il ne doit pas attendre mais contacter un médecin. Et en cas de symptômes évocateurs d’une complication cardiovasculaire (douleur thoracique, déficit neurologique, troubles visuels, etc.), même si ces symptômes sont transitoires, il doit contacter directement le 15.

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Accompagner les patients ayant une maladie chronique somatique

Mise à jour de la fiche HAS «  Réponses rapides dans le cadre du COVID-19 – Accompagner les patients ayant une maladie chronique somatique »

(24 novembre – Source : HAS)

L’essentiel :

Cette fiche concerne l’accompagnement des patients adultes atteints de maladies chroniques somatiques (hors Ehpad et autres ESMS) pendant la circulation active du SARS-CoV-2. Il est rappelé que le suivi des patients est assuré par l’ensemble des professionnels de santé et coordonné par le médecin traitant.

Messages pour l’ensemble des professionnels de santé (médicaux et paramédicaux) intervenant auprès du patient

  • Réponse rapide n° 1 : renforcer l’information des patients/de l’entourage sur l’importance de continuer le suivi de la maladie chronique et notamment de :
    • maintenir les consultations/examens/soins paramédicaux, à distance (de préférence) ou en présentiel, poursuivre l’autosurveillance et les séances d’éducation thérapeutique ;
    • disposer des médicaments nécessaires, ne pas modifier le traitement sans avis médical, prévenir de toute difficulté de gestion du traitement ou d’apparition d’effets indésirables ;
    • maintenir, dans la mesure du possible, une bonne hygiène de vie (nutrition et activités physiques adaptées) et les sorties à l’extérieur en respectant la règlementation et les mesures barrières ;
    • alerter le médecin traitant en cas de symptôme inhabituel ;
    • recourir autant que nécessaire aux associations de patients pour une information, un soutien ou une orientation.
  • Réponse rapide n° 2 : renforcer l’information des patients/de l’entourage sur les mesures de protection vis-à-vis de la Covid-19 et rassurer sur la mise en place de règles d’hygiène et d’une organisation sécurisée vis-à-vis de la Covid-19 dans les cabinets et autres lieux de soins.
  • Réponse rapide n° 3 : évaluer avec les patients leurs conditions de vie actuelles (notamment environnement social et familial), leur vécu des périodes de confinement et leur besoin de soutien, notamment chez les personnes les plus isolées. Encourager le lien social (par téléphone, etc.).
  • Réponse rapide n°4 : Ne pas oublier les aidants intra-familiaux : leur conseiller si besoin de consulter leur médecin pour évaluer le retentissement de la période épidémique sur leur propre santé.

Messages spécifiques pour les médecins intervenant auprès du patient

  • Réponse rapide n°5 : Lors de la/les consultations médicales (en présentiel, en téléconsultation ou à domicile), évaluer avec le patient sa situation vis-à-vis de la COVID-19 :
    • rechercher des symptômes de COVID-19 ou un contact dans les 7 jours précédents et proposer une prise en charge adaptée (voir « Prise en charge de premier recours des patients suspectés de COVID-19») ;
    • en cas d’épisode ancien de COVID-19, préciser la prise en charge effectuée en aigu/ par la suite et l’éventuel retentissement somatique, psychologique ou cognitif.
  • Réponse rapide n°6 : Évaluer avec le patient sa situation vis-à-vis de la maladie chronique, son état de santé somatique et psychologique (survenue ou aggravation de troubles anxieux, dépressifs, du sommeil, addiction éventuelle) et ajuster avec le patient, en s’appuyant sur les besoins exprimés, le plan de soins.
  • Réponse rapide n°7 : Poursuivre les dépistages habituels (cancers, etc.) et les vaccinations (dont vaccination contre la grippe). Initier le dialogue sur la vaccination contre la COVID-19.

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Téléconsultation et télésoin

Consultez la page Télésanté

Prise en charge des patients en milieu de soins (hors établissements de santé et médico-sociaux) : prévention de la transmission du SARS-coV2

Mesures de prévention de la transmission du SARS-coV2 pour la prise en charge des patients en milieu de soins, hors établissements de santé et médico-sociaux

(24 novembre – Source : HAS)

L’essentiel :

  • Réponse rapide n°1 : les mesures barrières doivent être rigoureusement appliquées par tous les professionnels et pour tous les patients.
  • Réponse rapide n°2 : questionner systématiquement le patient sur la présence de signes évocateurs de la maladie Covid-19 pendant la prise de rendez-vous et dès son arrivée au cabinet.
  • Réponse rapide n°3 : une organisation particulière du cabinet doit être mise en place notamment pour renforcer la prévention de la transmission du SARS-Cov2.
  • Réponse rapide n°4 : une planification particulière des rendez-vous et une procédure spécifique d’accueil des patients sont nécessaires afin, notamment, de limiter les croisements entre les patients suspects ou atteints de Covid-19 et les autres patients.
  • Réponse rapide n°5 : quel que soit le lieu de soin, le patient doit porter un masque.
  • Réponse rapide n°6 : le professionnel doit porter un masque chirurgical qu’il remplacera par un FFP2 s’il réalise ou prévoit de réaliser un geste générant des aérosols.
  • Réponse rapide n°7 : le renouvellement régulier de l’air doit être assuré au cabinet, avant et après le passage du professionnel en cas de visite à domicile.

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Prise en charge ambulatoire des patients souffrant de troubles psychiques

Mise à jour de la fiche HAS «  Réponses rapides dans le cadre du COVID-19 – Prise en charge ambulatoire des patients souffrant de troubles psychiques »

(24 novembre – Source : HAS)
L’essentiel :
  • Réponse rapide n° 1 : prendre contact avec les patients dans une démarche proactive.
  • Réponse rapide n° 2 : renforcer l’offre de soins ambulatoires en utilisant les modalités de prise en charge en présentiel et à distance (vidéotransmission dans la mesure du possible, sinon téléphone).
  • Réponse rapide n° 3 : garantir un accès aux soins pour les nouveaux patients nécessitant une prise en charge spécialisée en psychiatrie, en privilégiant les prises en charge en présentiel pour les premières consultations.
  • Réponse rapide n° 4 : dans le cadre d’une décision partagée avec le patient, ajuster le projet de soins et d’accompagnement et définir les modalités de prise en charge : en présentiel, alternance présentiel/à distance ou à distance.
  • Réponse rapide n° 5 : l’ensemble des professionnels veillent à ce que la coordination/coopération soit renforcée (entre les acteurs de la psychiatrie, les médecins traitants/médecins généralistes et les autres professionnels impliqués dans la prise en charge et l’accompagnement du patient).
  • Réponse rapide n° 6 : sensibiliser le patient et son entourage aux effets bénéfiques du maintien d’une hygiène de vie (maintien de certains rythmes, voire ritualisations sécurisantes, dans l’organisation de la journée, etc.).
  • Réponse rapide n° 7 : évaluer avec le patient les éventuelles difficultés rencontrées pour le respect des consignes sanitaires (confinement, etc.) et l’aider à les résoudre. Le cas échéant, lui rappeler les aménagements prévus pour les personnes en situation de handicap.
  • Réponse rapide n° 8 : faciliter l’accès du patient à ses prises en charge thérapeutiques (renouvellement d’ordonnances, délivrance de médicaments, transports) et rester vigilant quant à son suivi somatique, notamment dans la mesure où il peut être un sujet à risque de forme grave de Covid-19 du fait de certaines comorbidités somatiques, fréquentes en psychiatrie.
  • Réponse rapide n° 9 : une attention particulière est portée par les professionnels concernés au contexte familial et social du patient (être attentif à d’éventuelles situations de violences intrafamiliales/conjugales, voire de maltraitances ; veiller au renouvellement des droits et prestations MDPH ; s’assurer que les tuteurs et curateurs sont joignables et maintiennent leur aide ; etc.).
  • Réponse rapide n° 10 : s’assurer de la compréhension des mesures barrières par les patients (port correct du masque, hygiène des mains, distanciation physique, ventilation/aération régulière des pièces de vie en particulier), évaluer leur adhésion à l’importance du respect de ces mesures et les accompagner dans leur mise en œuvre.
  • Réponse rapide n° 11 : en cas de symptômes de Covid-19 ou de contact récent avec une personne infectée, la réalisation d’un test, en lien avec le médecin généraliste/traitant, est indiquée.
  • Réponse rapide n° 12 : maintenir l’accès aux urgences psychiatriques et assurer sur des horaires élargis une permanence téléphonique pour les situations de détresse aiguë au niveau des secteurs de psychiatrie.

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de publication de cet avis, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Dépistages organisés cancers : sein, colorectal, du col de l'utérus

Consultez la page Oncologie

Prévention des séquelles associées au covid – rééducation olfactive

Consultez la page ORL

ALD des patients COVID avec passage en réanimation

(13 août – Source : Assurance Maladie)

Un patient ayant été diagnostiqué covid 19 et ayant effectué un séjour en réanimation, bénéficie d’une prise en charge ALD dès lors que son médecin traitant en fait la demande auprès de l’Assurance Maladie.
Il est important de souligner que c’est le passage en réanimation du patient COVID qui conditionne l’ALD et non un séjour hospitalier dans un autre service.
Réalisation des soins à domicile par les infirmiers libéraux

(7 août – Source : Assurance Maladie)

Jusqu’au 30 octobre 2020, les infirmiers libéraux ont l’autorisation d’effectuer les soins à domicile sans mention spécifique figurant sur la prescription médicale. Tous les soins sont concernés par cette mesure dérogatoire.

Carte Personnel d’Établissement (CPE) assistant médical

Possibilité de commande de Carte Personnel d’Établissement (CPE) assistant médical 

(25 juillet – Source : Assurance Maladie)

Depuis le 6 juillet 2020, les médecins qui salarient des assistants médicaux peuvent leur commander une carte de personnel d’établissement (CPE) libérale leur permettant – après création d’un compte – d’accéder directement à amelipro et utiliser les téléservice associés. La commande se fait directement depuis le site de l’Agence du numérique en santé (ANS). À noter que lors de la commande, le médecin employeur doit se munir de sa carte CPS.

Attention, à compter de septembre 2020, seule une carte CPE spécifique assistant médical ouvrira la possibilité de créer un compte dédié à l’assistant médical. D’ici là, il est possible d’utiliser une carte CPE non spécifique pour créer un compte pour les assistants médicaux sur amelipro.

Prise en charge des patients post-COVID-19 en médecine physique et de réadaptation, SSR et retour à domicile

(29 avril)

Prise en charge des patients post-COVID-19 en médecine physique et de réadaptation, SSR et retour à domicile

(Source HAS, 16/04/2020)

Téléchargez la fiche complète de la HAS

Les patients qui ont développé une forme sévère de COVID-19 et sortent d’hospitalisation en soins aigus, notamment après un passage en réanimation, sont très amaigris et affaiblis. Ils ont besoin d’une rééducation et d’une réadaptation adaptées pour se rétablir pleinement. La HAS a publié une Réponse rapide pour préciser l’intervention des rééducateurs auprès de ces patients, de manière sécurisée, à l’hôpital ou à domicile. Ce document a été réalisé en collaboration avec le CNP de MPR (Conseil National Professionnel de Médecine Physique et de Réadaptation) et la SOFMER (Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation).
Ces réponses rapides élaborées sur la base des connaissances disponibles en date du 16/04/2020 sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

  1. Les déficiences plus ou moins sévères, d’ordres respiratoire, cardiovasculaire, rénal, neurocognitif, psychiatrique, musculo-squelettique, métabolique et nutritionnel, entraînant une limitation d’activité, sont fréquentes et particulièrement importantes chez ces patients, et nécessiteront une prise en charge prolongée.
  2. Le risque de contamination nécessite d’appliquer strictement les mesures de protection lors des séances de rééducation/réadaptation pendant la phase contagieuse qui peut durer au-delà de la phase aiguë.
  3. Les objectifs de l’hospitalisation en MPR sont le bilan diagnostique et l’évaluation des déficiences spécifiques et des limitations d’activités, la structuration des programmes de rééducation/réadaptation, et le suivi des complications médicales.
  4. Certains patients requièrent un programme de rééducation/réadaptation pluriprofessionnel coordonné par un médecin de MPR. Le recours à l’oxygénothérapie est souvent nécessaire.
  5. Tant que le patient n’est pas stabilisé, la rééducation/réadaptation doit prendre en compte le risque de décompensation cardiorespiratoire et de complications thromboemboliques spécifiques, avec surveillance des constantes physiologiques.
  6. Chaque intervention de rééducation/réadaptation doit tenir compte de la fatigabilité de ces patients souvent dénutris, asthéniques et porteurs de comorbidités.
  7. La rééducation/réadaptation à domicile peut être réalisée en télésoin, ou avec des autoprogrammes d’exercices préalablement appris et supervisés à distance, ou par un kinésithérapeute à domicile si son absence cause une perte de chance pour le patient.
  8. Une rééducation/réadaptation à domicile peut être mise en œuvre après la phase aiguë, pour reprise progressive et contrôlée d’une activité physique de faible intensité (1-3 METs1 ou essoufflement ≤3 échelle de Borg), poursuite de la rééducation respiratoire, reprise de la déambulation et des activités fonctionnelles habituelles, renutrition, suivi psychologique, en respectant la dyspnée, la fatigabilité, et la tolérance du patient.
  9. Le patient COVID-19, hospitalisé ou à domicile, doit être informé qu’un programme de réentrainement ciblé sur l’endurance peut s’avérer nécessaire, à distance, dans des objectifs de retour à l’emploi et de retour aux activités physiques et sociales.

1 : MET : (Metabolic Equivalent of Task, équivalent métabolique), expression de l’intensité d’une activité physique le plus souvent exprimée en MET défini comme le rapport de la dépense énergétique liée à l’activité physique sur le métabolisme de base. 1 MET correspond au niveau de dépense énergétique au repos, assis sur une chaise (3.5ml02/mn/kg).

Communiqué de presse URPS ML / France Asso sANTÉ : Sous-activité de nombreux cabinets médicaux

(31 mars)

Téléchargez le communiqué de presse commun URPS Médecins Libéraux HDF / France Assis Santé HDF

Nous nous inquiétons d’une sous-activités de beaucoup de cabinets médicaux, vraisemblablement parce que nos patients n’osent pas nous appeler et risquent de passer à côté de pathologies qui pourraient s’avérer très graves…

Les établissements de santé commencent à voir des appendicites au stade de péritonite, des infarctus ou des AVC pris en charge trop tardivement etc.

L’URPS Médecins et France Assos Santé Hauts-de-France ont lancé aujourd’hui un appel : « Ne confondez pas renoncement aux soins et report de soins … Contactez votre médecin afin d’obtenir un avis médical » (voir communiqué de presse complet en pièce jointe).

Le message est clair « n’hésitez pas, appelez vos médecins habituels, vous ne les dérangerez pas, ils sont là pour ça ! ».

Nous espérons être entendus pour limiter les pertes de chance des personnes souffrant d’autres pathologies que celles liées au covid, qu’elles soient chroniques ou non.