En région Hauts-de-France, 37 000 personnes sont atteintes d’Alzheimer. Parmi celles-ci, 350 ont moins de 60 ans. Diagnostiquer la maladie de manière précoce n’aggrave pas les symptômes dépressifs mais diminue l’anxiété du patient. Lors de l’annonce au patient, il est important de lui faire comprendre qu’il n’est pas responsable de certains de ses symptômes (troubles du langage, de la mémoire, du comportement, etc.).
Cette pathologie nécessite une prise en charge adaptée pour éviter une aggravation de la perte d’autonomie des patients. Il est donc essentiel de repérer rapidement les troubles cognitifs et ainsi participer dès le début à une orientation adaptée en articulant les acteurs des champs sanitaire, social et médico-social.
La visite longue a pour objectif d’améliorer la prise en charge à domicile des patients atteints d’Alzheimer ou autre maladie similaire. Elle s’établit sous la forme d’un échange durant lequel le médecin traitant pose des questions adapté selon le stade de la maladie. Ce rendez-vous sert à :
Attention, cette visite ne remplace en aucun cas un suivi habituel.
L’URPS Médecins Libéraux Hauts-de-France a organisé des formations dont l’objectif était d’améliorer la prise en charge des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées.
Elles se présentaient sous la forme de deux soirées :
Ces sessions de formation étaient destinées aux médecins généralistes, médecins coordonnateurs d’EHPAD, gériatres, médecins du travail, radiologues, biologistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes et pédicures podologues de la zone de proximité concernée.
Pour plus d’information contactez Sabine Verrou, Responsable PREV-ETP
Le Programme des soirées de sensibilisation. Par son dispositif d’attachés d’information, l’URPS Médecins Libéraux Hauts-de-France diffuse une information sur les Équipes spécialisées Alzheimer à Domicile (ESAD). Ainsi, 2409 médecins généralistes et neurologues des secteurs couverts par des ESAD autorisées par l’ARS, ont bénéficié d’une visite des attachés d’information en 2015. Depuis, on note une augmentation de la prescription des ESAD et une amélioration notable des modalités d’indication (meilleures prescriptions).